Raphaël remonte sur le ring avec "Super Welter"
On avait laissé Raphaël il y a deux ans, à l’poque de « Pacific 231 », son cinquième album qui n’avait pas rencontré son public. Cette fois, Raphaël a choisi la technique de l’uppercut avec comme il le décrit « un album direct, simple, sans flottement poétique. Un disque de corps plus que de cerveau. La référence au monde la boxe n’est pas juste une image, un titre évocateur pour décrire sa catégorie de poids en boxe anglaise (66 et 70 kg). Le chanteur de 37 ans s’est vraiment mis à ce sport, qu’il trouve très élégant. Est-ce cela qui l’a aidé à composer cet album épuré mais joyeux qui parle de l’amour et de la ville. Toujours est-il que le son en est résolument pus synthétique et pour cause :« Je joue tous les instruments ; pas de batterie, rien que des machines ; pas de cordes, rien que des synthés ; tout est bricolé, dans un appartement, avec mon producteur Benjamin Lebeau (du groupe The Shoes), pas de studio, hormis au mixage ». Et d’ajouter dans cette interview accordée à Next Libération : « Cet album a été fait sans effort ni douleur ». Raphaël, la boxe avec des gants de velours.
"Manager" : le clip
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