Souvenirs d'Edith Piaf : le temps des amours
Certains n'hésitent pas à la qualifier de croqueuse d'hommes. D'Yves Montand à Georges Moustaki en passant par Eddie Constantine, Jacques Pills, Paul Meurisse sans oublier son dernier amour, Théo Sarapo (elle lui donne ce nom de scène, qui signifie «je t'aime» en grec), beaucoup d'hommes deviennent ses «esclaves consentis», selon l'expression de l'un d'eux.
Elle façonne, métamorphose ses hommes. Un jour elle déclare "Avouez que j'ai de la chance d'avoir tant d'amants. Quelle femme ne m'envierait pas? Ils sont tous jeunes, beaux, séduisants et, après qu'ils m'ont connue, on leur trouve même du talent". Une revanche pour ce petit bout de femme d'1m47 terrorisée par la solitude et qui ne s'aimait pas physiquement. Pour ceux qu'elle aime, elle savait se faire protectrice. A la mort de Marcel Cerdan, son grand amour, elle s'occupera de son fils.
Piaf et les femmes
Avec les femmes, Edith Piaf est moins tendre. Car elle n'apprécie pas beaucoup la concurrence. Certains diront qu'avec les femmes, elle était capable d'être abominable. Line Renaud l'aurait appris à ses dépens. La chanteuse se serait même exilée à Las Végas pour lui échapper.
Selon elle, "Piaf n'était pas gentille, elle était diabolique, en particulier avec les femmes plus jeunes et plus belles qu'elle". Pourtant, la Môme a su se montrer plus aimable avec d'autres femmes notamment Suzanne Flon et Annie Girardot qu'elle a protégé.
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