"Tenir ta main" : écoutez la nouvelle chanson de Louis Chedid en hommage aux 100 000 victimes du Covid-19
Avec "Tenir ta main", Louis Chedid rend hommage aux 100 000 morts du Covid et à leurs familles, et apporte son soutien à la comédienne Stéphanie Bataille (aussi administratrice du Théâtre Antoine à Paris), endeuillée au mois de janvier par la perte de son père, le comédien Etienne Draber.
"Coup de fil de l'hôpital, il est parti... Même pas le droit de leur tenir la main avant qu'ils s'en aillent." Alors que la barre des 100 000 morts du Covid a été franchie et que l'issue de la crise sanitaire semble toujours aussi éloignée, Louis Chedid dévoile un titre émouvant et tente de rendre hommage, avec des mots simples, aux victimes de la pandémie et à leurs familles, privées de passer un dernier instant aux côtés de leurs proches et de leur offrir "quelques mots pour leur faire du bien".
Un soutien au collectif "Tenir ta main"
Au mois de janvier dernier, Stéphanie Bataille révélait les circonstances "abominables" de la mort de son père du Covid-19 et faisait part de son immense tristesse et colère de n'avoir pu lui faire ses adieux. La comédienne lançait dans la foulée un groupe Facebook et une adresse mail et récoltait plus d'un millier de témoignages de familles ayant vécu des expériences similaires.
Alors qu'aucune cérémonie nationale n'est encore prévue pour honorer les défunts en France, Stéphanie Bataille diffuse alors, au mois de mars, des extraits des témoignages reçus, lus par vingt-neuf personnalités tels que Catherine Frot, Jacques Weber ou Julie Gayet, et crée, aux côtés du militant Laurent Frémont, le collectif Tenir ta main.
C'est en soutien à ce collectif qui prône "un retour à l'humanité" que Louis Chedid a tenu à offrir cette chanson. Un constat, d'abord : celui de la responsabilité des "politiques et bureaucrates" qui inventent "des lois assassines, imposent leur diktats". "Est-ce que vous apprécieriez ce silence abyssal ?" S'interroge l'artiste. Car la douceur de la balade et les paroles délicates ne cachent rien de la douleur et du désarroi vécu par ceux qui n'ont pas pu dire au-revoir.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.