Un litige sur l'état de santé de Michel Polnareff, selon le JDD
"L'hospitalisation cache-t-elle un imbroglio personnel, un litige financier et une intox médiatique ?" interroge le journal.
Le producteur des spectacles, la société Gilbert Coullier, a saisi selon le JDD ses avocats à propos des deux concerts annulés, à Nantes et Paris, soit une somme de 500.000 euros en jeu. "Comme vous le savez une procédure a été engagée, je ne souhaite donc pas m'exprimer sur le sujet pour l'instant", a dit Gilbert Coullier, interrogé par l'AFP.
Le journal affirme que le jour de l'annulation des deux dernières étapes de sa tournée (Nantes et Paris), le chanteur a été vu au bar de son hôtel où il a laissé une addition de 362 euros. Le producteur Gilbert Coullier, furieux, écrit alors à l'avocat de Michel Polnareff pour demander des explications, selon le journal.
Le samedi 3 décembre, le chanteur fait volte-face et se dit prêt à partir dans l'après-midi pour Nantes, où l'attend l'ultime concert de la tournée. Mais il revient dans l'après-midi sur sa décision et appelle le Dr Philippe Siou, de l'hôpital américain de Neuilly, qui décide de le placer en observation pour le week-end.
"J'ai des éléments factuels", répond le médecin
C'est ce médecin, ayant soigné de nombreuses personnalités du spectacle, qui évoque le mardi suivant lors d'une conférence de presse "une embolie pulmonaire bilatérale qui engage son pronostic vital"."Je suis droit dans mes bottes", a indiqué Philippe Siou à l'AFP. "J'ai des éléments purement factuels, j'ai des examens, des scanners où on voit des caillots de sang dans ses poumons."
"Que les gens qui disent 'il n'a rien' viennent le voir. Qu'un magistrat saisisse un expert judiciaire et que cet expert judiciaire vienne dans notre hôpital, on lui sortira le dossier", ajoute-t-il.
Interrogé sur l'hypothèse d'une imprégnation alcoolique, le médecin souligne que le bilan hépatique fait à l'entrée du chanteur à l'hôpital était "strictement normal".
L'attaché de presse du chanteur "surpris" de ce déni
"Je suis surpris de ce déni. Une embolie pulmonaire ne s'invente pas", a pour sa part réagi Fabien Lecoeuvre, l'attaché de presse du chanteur depuis douze ans. "Personne ne comprend ce déni de situation de Gilbert Coullier. Depuis le début il n'accepte pas l'embolie pulmonaire de Polnareff constatée et certifiée par les médecins. N'aurait-il pas payé la police d'assurance ?", s'interroge-t-il, soupçonnant "un loup".Gilbert Coullier a refusé de commenter les informations du JDD, précise l'hebdomadaire.
L'interprète du "Bal des Laze" a enchaîné près de 70 concerts depuis le printemps. Il a été victime en début de semaine dernière d'une sinusite qui s'est transformée en bronchite, selon Fabien Lecoeuvre. Sous antibiotiques, il avait toutefois pu assurer trois concerts consécutifs, à Toulouse, Pau et Bordeaux, mais avait renoncé à la salle Pleyel à Paris, vendredi 2 décembre, puis au Zénith de Nantes, samedi 3 décembre.
Selon le dernier bulletin de santé, Michel Polnareff est conscient mais "reste sous oxygène", a indiqué sa compagne Danyellah vendredi soir. Selon son attaché de presse, ses médecins "restent optimistes mais prudents".
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