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Cinéma : Eric Clapton, entre génie et cauchemars permanents

En salles ce mercredi : "Eric Clapton : Life in 12 Bars", documentaire signé Lili Fini Zanuck et portrait certes très hagiographique, mais aussi très sombre et incroyablement documenté. De quoi cerner un peu plus le génie et la part d'ombre d'une légende.

Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Eric Clapton se raconte sans ambages dans ce documentaire. (AccuSoft Inc.)

Après deux heures de projection d'un documentaire riche, évidemment musical, animé et habité, on ne sait finalement pas trop s'il s'agit d'un conte de fées ou d'une histoire de drames successifs.

"Clapton is God", signait un graffitti sur un mur de Londres. Un dieu oui, qui apprit la guitare grâce à ses idoles Muddy Waters, BB King ou Howlin' Wolf, considéré comme un maître du blues, adoubé par les plus grands, membre de groupes majeurs comme les Yardbirds ou Cream... Mais un homme abîmé qui se raconte dans ce documentaire, abandonné très tôt par sa mère, jamais vraiment à sa place.

Le film n'occulte rien, ni la passion destructrice qu'il a longtemps nourrie pour Pattie Boyd, la femme de son ami George Harrison, avant de tout gâcher, ni, bien sûr, l'alcool et la drogue qui en ont fait une épave dans les années 1970.

Comme drame, il y eut aussi la mort de son fils Connor, en 1991, après une chute d'un building à New York, qui lui inspirera le tube Tears In Heaven. Et puis la résurrection, très hollywoodienne finalement, la rédemption par l'ouverture aux autres. Même si cela donne une belle fin au film, on ne retient que l'essentiel : Eric Clapton, pour toujours un guitariste de génie.

CHRONIQUE | Eric Clapton, une vie en blues

Eric Clapton : Life In 12 Bars, en salles le 23 janvier.

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