"37° à l'ombre" à Tours : le festival qui explore toutes les musiques par des chemins détournés

Le pouvoir de la musique selon Balzac. Sous cet intitulé prometteur, le public tourangeau du 5e festival 37° à l'ombre a pu passer un après-midi à mi-chemin entre littérature et musique classique. A l'occasion du 220e anniversaire de la naissance de l'auteur de La Comédie Humaine, le cloître de la Psalette a retenti des compositions de Rossini, Berlioz et Puccini, mais aussi de textes de l'illustre écrivain. Les amateurs de musique pouvaient assister à l'évènement directement face à l'orchestre ou en profiter depuis une petite distance, alanguis sur les chaises longues, dans la quiétude du cloître.

C'était le premier dimanche d'une série de quatre qui nous conduiront, toujours dans le cadre du cloître de la Psalette et selon divers programmes au 18 août.

Le 4 août, le thème sera Brahms et Beethoven au cloître, le 11 RenaissanceS en trio (le festival fête aussi les 500 ans de  Renaissance en Val-de-Loire) et enfin, le 18 août Ballade en Scarlatti land. Les musiciens, du classique au jazz, profiteront de l'étonnante sonorité du site pour en faire cadeau à son public. Le festival 37° à l'ombre est organisé par l'association La Simplesse. Ah oui, les 37°, ce n'est pas une référence à la canicule, mais plutôt au numéro de l'Indre-et-Loire...