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Accusations d'agressions sexuelles au Conservatoire de Paris : Roselyne Bachelot suit l'enquête "de près"

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a affirmé samedi au journal Le Parisien suivre "de près" une enquête ouverte après des accusations d'agressions sexuelles à l'encontre d'un professeur du Conservatoire de Paris.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La façade du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, à la Villette, ici en 2016.  (ALLILI MOURAD/SIPA)

"Je suis de près ce qui se passe au Conservatoire national de musique et de danse de Paris", a affirmé la ministre, interrogée par le quotidien Le Parisien sur la lutte contre les violences sexuelles dans le milieu de la musique. 

L'enquête de Médiapart

Le site d'information en ligne Mediapart avait fait état dès juin de la mise à pied d'un professeur du Conservatoire et de l'ouverture d'une enquête préliminaire en avril pour "agression sexuelle sur mineur". Selon le média en ligne, "une cinquantaine de témoignages" avaient été recueillis lors d'une enquête interne, certains dénonçant des attouchements sur de nombreux élèves.

Ni le Conservatoire, ni le parquet de Paris, sollicités par l'AFP en septembre, n'ont confirmé. La ministre Roselyne Bachelot a précisé que la direction de l'établissement, informée "en mars" de ces accusations, avait "évidemment" fait un signalement au procureur de la République.

Un rapport attendu de l'Inspection générale des affaires culturelles

"Une enquête a été diligentée, il y a eu une procédure disciplinaire, la commission compétente s'est réunie en juillet. Mais comme la situation n'était pas suffisamment claire, j'ai demandé à mon inspection générale d'intervenir pour faire la lumière", a-t-elle souligné. La ministre attend un rapport de l'Inspection générale des affaires culturelles pour le 15 octobre.

France Musique indiquait en septembre qu'une procédure de licenciement de ce professeur de violoncelle pour faute grave n'avait pas abouti, par manque d'éléments probants.

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