Concerto pour piano n°2 de Rachmaninov: la belle aventure d'amateurs bisontins
En 1900, à seulement 27 ans, Sergueï Rachmaninov compose son concerto pour piano n°2, une oeuvre qui deviendra majeure dans son répertoire. Réputée extrêmement difficile, cette symphonie en trois mouvements est à la fois tourmentée et romantique.
Le 24 mars dernier, l'Orchestre Philharmonique de Besançon et des musiciens amateurs se sont produits sur la scène du Kursaal. Un défi de taille pour le chef d'orchestre Pascal Vuillemin.
Réalisation : L. Ducrozet / T. Gomes / J-S. Maurice / A. Sow / J-P. Maujard
Episode 1
L'orchestre philharmonique est dirigé par Pascal Vuillemin, professeur au conservatoire de Besançon et directeur de "La fraternité" de Villiers-le-Lac. Une tradition familiale, puisque le pianiste succède à son père, directeur de la formation pendant 30 ans.
Chaque jour, Aglaya Zinchenko répète sa partie au piano, l'histoire de sa vie : "La vie était très réglée par ça, on devait travailler sur le piano chaque jour, et avec ce rythme, on n' avait pas le temps de se demander si c'était ça que l'on voulait faire". Hormis de rares professionnels, ce sont majoritairement des amateurs qui participent à ce projet symphonique.
Episode 2
Parmi ces amateurs, Yves Deloffre, luthier de profession : " Ce qui est essentiel c'est de savoir jouer pour comprendre son instrument".Pour Pascal Vuillemin, la devise de l'orchestre philharmonique c'est de faire avant tout de la musique "pour le plaisir". Un plaisir que le virtuose partage avec plusieurs générations, "une sorte de melting pot musical".
Chaque lundi soir, la formation se retrouve, un rendez-vous parfois difficile a conjuguer avec les impératifs de chacun.
Episode 3
Pour Annouck, kinésithérapeute, la salle de répétition c'est son lieu de travail. La jeune clarinettiste se prépare à la représentation finale dans son cabinet, une fantaisie qui ravit ses patients. "C'est toujours une grande joie de se retrouver et de jouer ensemble" explique la musicienne amatrice.Ultime répétition dans la salle du Kursaal de Besançon. "On arrive au bout d'un rêve" confie Pascal Vuillemin.
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