Cet article date de plus de neuf ans.

Un piano en hommage à Cocteau au Festival de musique de Menton

Les liens qui unissent Jean Cocteau à la ville de Menton ont toujours été très forts. Le poète, dramaturge, cinéaste a été un spectateur assidu du festival de musique de la ville. Pour sa 66e édition, les organisateurs ont collaboré avec la maison Bösendorfer pour créer un piano produit en seulement douze exemplaires.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Dessiné par Cocteau, "Le testament d'Orphée" sur le couvercle de ce Bösendorfer
 (France 3)

Reportage : Vanessa Koeppen, Frédéric Cerulli et Katharina Schmid

Le festival de musique de Menton (Alpes-Maritimes) a été fondé en 1950. Pour célébrer son anniversaire, les organisateurs se sont associés à la célèbre maison viennoise de pianos Bösendorfer pour produire un instrument en édition limitée.

Ce piano de la série "artistes", produit à douze exemplaires seulement, porte, lorsque l’on ouvre le couvercle, des dessins originaux de Cocteau, "La tentation d’Orphée". On sait que cette légende la mythologie grecque a inspiré à Cocteau les films "Ophée" et "Le Testament d’Orphée".
Jean Cocteau, jamais très loin de la musique
 (France 3)
Même s’il n’était pas lui-même pianiste, Jean Cocteau (1889-1963) vivait entouré de musique et de musiciens. Il a notamment contribué à la création en 1916 du Groupe des Six (Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulhenc et Germaine Tailleferre).
Un piano en édition limitée
 (France 3)
Le piano, signé, est un trois-quarts de queue en polyester noir ou blanc. Les décors en chrome rappellent l’attirance de Cocteau pour les miroirs. "Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant de renvoyer les images." (Le sang d’un poète).
Dessin de Cocteau
 (France 3)
Ce piano est mis en vente à 140.000 euros mais le festival, qui n’en a pas les moyens, souhaiterait l’acquérir par le biais d’un mécène. Il est utilisé par tous les pianistes invités du festival.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.