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Découvrez les chansons moins connues de Joe Cocker

Un des mythes vivants de l'explosion musicale et hédoniste des années 60 s'est éteint lundi. Le chanteur britannique Joe Cocker est décédé à 70 ans des suites d'un cancer. Immédiatement identifiable dans ses tubes comme Nights Calls ou You can leave your hat on, sa voix rocailleuse grésille également dans quelques morceaux (un peu) moins connus, à retrouver avec le même plaisir.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Joe Cocker photographié dans les années 70 par Paul Canty © Maxppp)
  • Feelin' Alright :  Joe Cocker reprend en 1969 cette chanson du groupe britannique Traffic. C'est un succès. Il la reprend une fois encore en 1972. Nous vous proposons ici son mythique duo, le 2 octobre 1976, sur le plateau de l'émission Saturday Night Live's, avec un John Belushi... assoiffé.
  • Up where we belong :  Qui se souvient du film Officier et gentleman ? Peut-être Richard Gere, son acteur principal, et encore. Le seul apport durable de cette oeuvre cinématographique fort justement méconnue aura été ce duo de Joe Cocker avec Jennifer Warnes. Il a obtenu un Grammy Award, un Golden Globe et l'Oscar de la meilleure chanson originale en 1983. 

     

  • You are so beautifull :  Attention, fonte des coeurs ! You are so beautifull est considérée par beaucoup comme la plus belle chanson d'amour de tous les temps. Née sous le regard de Dennis Wilson, des Beach boys (bien qu'il ait curieusement été oublié dans les crédits). Cocker la reprend en 1974, avec une rythmique ralentie par son producteur pour que chaque mot coule comme du caramel. Une réussite, si tant est qu'on aime le caramel...

     

  • Midnight Rider :  Du vrai son "seventies", de quoi vous faire repousser le col pelle-à-tarte et les pattes d'eph'. Création de The Allman Brothers en 1970, Midnight Rider est reprise et sublimée par Cocker deux ans plus tard. Comme toujours, l'Anglais a su décapsuler le rythme qui sommeille un brin dans la version originale et la transforme en une pétillante potion magique.

     

- The Letter :  Où Joe Cocker prouve qu'on peut danser comme un épileptique avec un collier de fleurs rouges et blanches et déchaîner les foules. Il faut tendre l'oreille pour reconnaître le tube interplanétaire des Box Tops dans cette version concert de 1970. Trois minutes quinze de pur optimisme.

 

 

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