Di Mach réinvente la musique traditionnelle auvergnate

En Haute-Loire, trois passionnés de musique traditionnelle auvergnate ravivent le répertoire. Céline, Sylvain et Didier ont créé le groupe Di Mach, principalement pour faire danser les amateurs de bals. Aujourd’hui, ils sortent un premier album qui intègre un saxophone soprano.

Reportage : E. Brot-Monnier / E. Taxil / P. Raclet

Une musique humble et sincère

Di Mach, c’est l’accordéon au service du violon ou l’inverse. Pour ce premier opus, les musiciens ont apporté leur touche personnelle au répertoire traditionnel en mêlant leurs voix au saxophone soprano. 
Ici, pas de performance technique, mais une "musique franche, humble, sincère, cadencée ou mélodieuse", inspirée, inventée ou collectée, parfois improvisée. "Ça nous permet de sortir de ce qu’on aurait fait si l'on n'avait pas eu ces mélodies. Je n’aurais jamais imaginé une mélodie de bourrée comme elle a été collectée ", souligne Sylvain Haon, saxophone du groupe Di Mach.

La danse comme point de départ

Comme dans de nombreuses régions de France, la musique traditionnelle constitue un point de ralliement et de fête entre les habitants des villages. Les "bals-trad" comme on les appelle rassemblent de nombreux amateurs qui connaissent leur musique régionale et apprennent les pas des autres danses. "La Haute-Loire est riche de chants à danser, on a adapté certaines bourrées au chant", explique Didier l’accordéoniste. 

Pour écouter et danser sur le disque de Di Mach, le prochain concert du trio a lieu ce samedi 8 avril à Polignac