Disquaire day, une journée pour sauver le vinyle
"En région parisienne, un nouveau disquaire ouvre tous les trois mois." Avec une évolution notable : "Le vinyle représentait à peine 30 % du chiffre d'affaires des disquaires en 2009, aujourd'hui le pourcentage tourne entre 70 % et 80 % ! tel est le constat de David Godevais, directeur du Club action des labels indépendants français rapporté par nos confrères du Monde. Un bilan presque incroyable. Le vinyle a bien failli disparaitre, promis à une mort certaine, chassé par le CD et autre MP3. Pourtant, il semblerait qu'aujourd'hui, les mélomanes soient à la recherche d'un son plus authentique lassés par la froidieur et la pureté trop industrielle du son numérique.
Reportage : L. Truffert / E. Foissac / S. Lebeon / E. Auriaux
Reportage : C. Juteau / F. Tabuteau / J. Russseil Mais derrière ce tableau idyllique se cache une réalité plus difficile pour les disquaires. Car une seule journée dans l'année ne suffit pas selon certains professionnels à compenser le désamour des jeunes générations pour le concept de l'album, trop habitués à zapper. En 1970, l'Hexagone comptait 3 000 enseignes, il n'en restait que 200 en 2012.
Reportage : E. Cadier / F. Pasquette / L. Di Bin
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