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Au Midem, Jean-Michel Jarre appelle à défendre le droit d'auteur
Lors de sa venue lundi au Midem de Cannes, Jean-Michel Jarre a appelé à défendre le droit d'auteur et demandé une "juste rétribution" des artistes dans le nouvel environnement créé par les géants de l'internet.
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Une répartition plus juste
Constatant que "le droit d'auteur est extrêmement discuté, à la fois sur le plan du principe et de son application", M. Jarre a jugé nécessaire une "prise de conscience du public, car les politiques ont les moyens que leur donne la rue".
"Les grands groupes de l'internet se sont développés à toute vitesse ces dernières années sans réaliser qu'ils pouvaient créer des dommages. Nous ne devons pas forcément être dans une position agressive et frontale, mais trouver une solution qui permette une répartition plus juste de la valeur", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Prenez un iPhone qui coûte 500 euros. Si vous enlevez l'ensemble des contenus - musique, cinéma, médias... -, il ne vaut plus que 50 euros. Sur cette marge énorme, il est juste que les créateurs puissent avoir une rétribution de leur travail", a-t-il ajouté.
Star mondiale de la musique électronique ayant toujours embrassé les nouvelles technologies, Jean-Michel Jarre est un des rares artistes à exprimer publiquement le message sur le transfert de valeur de l'industrie musicale.
Halte aux discours manichéens
"Ce n'est pas d'un côté de grands groupes qui offrent de nouvelles possibilités au public et de l'autre des nantis assis sur leurs acquis. Il faut arrêter ce type de discours véhiculés par des lobbyistes très puissants à Washington et Bruxelles", a déclaré le musicien.
"Les 75% d'impôts que voudrait mettre en place le gouvernement toucheraient certainement moins de dix ayants-droit de la Sacem. Il ne faut pas oublier que la Sacem représente des créateurs qui n'arrivent pas à vivre de leur musique et qui sont obligés d'avoir un boulot à côté", a-t-il dit.
"Si nous, on ne se réveille pas, ce ne sont pas les grands groupes internet qui vont venir vers nous", a déclaré le musicien, engagé depuis déjà plusieurs années dans la défense du droit d'auteur.
Constatant que "le droit d'auteur est extrêmement discuté, à la fois sur le plan du principe et de son application", M. Jarre a jugé nécessaire une "prise de conscience du public, car les politiques ont les moyens que leur donne la rue".
"Les grands groupes de l'internet se sont développés à toute vitesse ces dernières années sans réaliser qu'ils pouvaient créer des dommages. Nous ne devons pas forcément être dans une position agressive et frontale, mais trouver une solution qui permette une répartition plus juste de la valeur", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Prenez un iPhone qui coûte 500 euros. Si vous enlevez l'ensemble des contenus - musique, cinéma, médias... -, il ne vaut plus que 50 euros. Sur cette marge énorme, il est juste que les créateurs puissent avoir une rétribution de leur travail", a-t-il ajouté.
Star mondiale de la musique électronique ayant toujours embrassé les nouvelles technologies, Jean-Michel Jarre est un des rares artistes à exprimer publiquement le message sur le transfert de valeur de l'industrie musicale.
Halte aux discours manichéens
"Ce n'est pas d'un côté de grands groupes qui offrent de nouvelles possibilités au public et de l'autre des nantis assis sur leurs acquis. Il faut arrêter ce type de discours véhiculés par des lobbyistes très puissants à Washington et Bruxelles", a déclaré le musicien.
"Les 75% d'impôts que voudrait mettre en place le gouvernement toucheraient certainement moins de dix ayants-droit de la Sacem. Il ne faut pas oublier que la Sacem représente des créateurs qui n'arrivent pas à vivre de leur musique et qui sont obligés d'avoir un boulot à côté", a-t-il dit.
"Si nous, on ne se réveille pas, ce ne sont pas les grands groupes internet qui vont venir vers nous", a déclaré le musicien, engagé depuis déjà plusieurs années dans la défense du droit d'auteur.
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