Avec "De Gaulle", "Pompidou" et "Macron", Dombrance dévoile son album "République électronique"
Le musicien, producteur et DJ sort vendredi 27 mai un album dans lequel il s'est attaché à composer une chanson pour chaque président de la 5e République. Résultat : des ambiances très différentes, des images qui reviennent en tête et parfois quelques messages.
En quelques mots seulement, Dombrance croit beaucoup en sa "République électronique", le titre de son album. Après Poutou, Fillon ou le tube Raffarin ces dernières années, il s'est attaqué aux huit présidents de la 5e République.
"Mon slogan de campagne, c'est 'Pour une France qui danse'", glisse-t-il, avant de préciser : "La musique, c'est tout de suite politique. Je trouve que la politique est quelque chose d'important, qui me passionne, la démocratie, le fait d'aller voter... Mais je pense que la musique peut nous apporter des solutions idéologiques."
En collaboration avec l'INA, pour les idées et les archives vidéos, le producteur et musicien s'est beaucoup amusé à construire les ambiances correspondant aux époques. Pour De Gaulle, par exemple, "j'ai compris que j'avais le truc quand j'ai trouvé les accords. Il y avait quelques choses de très Pink Floydien. Et ça collait à l'époque. Et j'ai ajouté un coup de timbale pour donner un côté Radio Londres", décrit-il.
"Le Covid m'a apporté un truc un peu dingo"
Avant de finir, évidemment, par le morceau Macron : "J'avais cette idée, plutôt liée à sa personnalité, de faire quelque chose de trop rapide. Et puis quand j'ai commencé à faire le morceau, il y avait une montée où ça commençait à vriller, parce que dans le quinquennat il y a quand même pas de choses qui ont vrillé, et sur cette fin de quinquennat, on a un peu le sentiment d'aller vers la fin du monde."
En cette période de campagnes successives, le projet tombe à pic... Mais Dombrance, producteur, DJ, musicien dans une foule d'esthétiques, a surtout compris beaucoup de choses sur son rôle ces derniers mois, loin des discours très politiques. "Ce qui est important, c'est ce que je fais, le Covid m'a apporté un truc un peu dingo : comme il n'y avait plus de concert, j'allais jouer chez des gens que je connaissais pas. J'ai fait la fête avec eux pendant 24 heures, et moi, ça a changé ma vie personnelle, ma vision en tant qu'artiste... J'ai fait danser des médecins, des intermittents du spectacle, des Zadistes. Je suis parti un peu partout en France, mais j'ai surtout passé du temps avec les gens", assure-t-il.
Et sans démagogie aucune, la musique permet cela, bien plus que la politique.
Dombrance est à retrouver en live cet été, notamment le 4 juin au festival Yeah! de Lourmarin, et à la rentrée le 5 octobre à Paris, à la Gaîté Lyrique...
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