Cannes fête les 10 ans de ses plages électroniques avec The Avener et Feder

Pour sa dixième édition, le festival des plages électroniques de Cannes se déroulait à la fois sur la plage et sur la terrasse du Palais du festival. Au menu du samedi 8 août, la programmation offrait un plateau à deux immenses artistes originaires du sud de la France : Feder et The Avener. Le public conquis a dansé toute la nuit sur un son d'une excellente qualité dans une ambiance très décontractée. "Le côté plage, les pieds dans le sable et le son à côté c'est un bon mix" assure une jeune femme. Ce soir là, 10 à 15 000 clubbers venus de toute la France venus ont célébré en musique cet anniversaire hors-norme.
Reportage : Olivier Chartier-Delègue / Frédéric Cerulli / Sebastien Lemaire / Eric El Koubi 

L'electro venue du sud avec The Avener et Feder

Depuis la sortie de son succès planétaire "Fade Out Lines", le DJ Niçois Tristan Casara alias The Avener électrise les platines du monde entier. Pianiste de formation classique, sa musique, raffinée et délicate, s'inspire de la French Touch des Daft Punk mais aussi des harmoniques planantes de Moby. Bonne nouvelle pour les fans, l'artiste interviewé par Nice-Matin annonce la sortie d'un second album pour fin 2016. Après la deep house, il promet un double album composé de reprises couplé avec un autre qui fera la part belle à des morceaux originaux. "Il y aura de belles surprises !", prévient The Avener.

Dans la lignée de The Avener, Feder est le nouveau petit prodige de l'électro qui débarque de la Côte d'Azur. Le DJ être en passe de signer l'un des tubes de l'été avec "Goodbye", morceau électro-folk envoûtant qui a franchi le cap symbolique des 3 millions de vues sur Youtube. 

Victime de son succès

Avec plus de 16 000 spectateurs pour ce samedi soir, la dixième édition du festival a fait carton plein au niveau des entrées et fait aujourd'hui le carton plein côté critiques. Attente trop longue, évanouissements, chaleur et bousculades, le public crie sa rage aujourd'hui sur les réseaux sociaux et déplore un manque d'organisation.

Reportage : N. Jourdan / B. Loth / C. Delannoy
 

Accusés de plein fouet, les organisateurs répondent stoïquement sur Twitter