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Daft Punk comme vous ne les avez jamais vus
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 18/05/2013 17:44
Mis à jour le 20/05/2013 11:41
Avant d'être des cyborgs anonymes à l'abri sous leurs casques, les Daft Punk étaient des êtres humains. Ils paraissaient même à visage découvert en une des magazines. Puis très vite, faisant l'objet d'un culte fulgurant avant même la sortie de leur premier album, ils se mirent à jouer avec les masques pour vivre normalement. Crème, grenouille, plastique, loups : tout était bon. L'humour en prime.
Photographe inconnu
Craquants non ? Oui, à l'origine Guy-Manuel (né à Paris en février 1974) et Thomas (né à Paris en janvier 1975) étaient d'adorables bambins. Mais même devenus stars et robots sous le blason Daft Punk, ces deux-là semblent n'avoir jamais tout à fait perdu leur innocence. Si on voulait les résumer d'un trait, on pourrait même dire que leur recherche musicale est une quête perpétuelle de retour à cet état dl'innocence.
(Droits réservés)
(DR)
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(Collection personnelle)
Au début, "il y avait une volonté de rester anonymes pour des raisons personnelles et qui collaient à de la musique instrumentale. Mais ce n'était pas gagné", se souvenait Thomas dans le hors-série des Inrockuptibles sorti à l'été 2007.
(Collection personnelle)
"Par la suite, on a réalisé qu'il y avait un vrai déficit en terme de contenu lié à ce choix d'anonymat, ce qui nous a encouragés à remplacer nos visages par des masques, puis des robots. On a créé un univers qu'on allait nourrir, enrichir. Car c'était aussi important que la musique en teme de processus créatif.", précisaient-ils dans le même hors-série en 2007.
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"Même si on vend 500.000 albums, on veut vivre normalement", expliquait le duo en 1997 à Libération. "Ca peut être flippant, mais c'est une expérience. Et ça serait bête de ne pas la tenter. C'est peut-être aussi parce qu'on a 22 ans qu'on peut le faire. A 30 ans, on pèterait sans doute les plombs."
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Depuis le début, leur désir d’anonymat se trouve en adéquation parfaite avec le mot d’ordre de départ du mouvement techno, créé en réaction au star system, et qui prône une musique sans visage "qui parle d’elle-même" comme ils l'ont toujours clamé haut et fort.
(Photographe inconnu)
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Les casques de robots "c'est une sorte de micromythologie qui est une construction divertissante", expliquait Daft Punk en 2007 au "Matin de Genève". "Ce qui pouvait être une démarche strictement personnelle, idéologique ou politique, est devenu une démarche artistique. Ca nous a permis de garder notre âme d'enfant. Et c'est plus apte à faire rêver les gens que nos visages. On a réussi à travailler sur une sorte de culte de notre projet artistique mais en éliminant tout culte de la personnalité." Chapeau bas.
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