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Disclosure, la nouvelle déferlante de la dance britannique
Depuis un an, ils alignent les tubes en Angleterre. "Settle", leur premier album sorti le 3 juin, s'est placé d'emblée numéro un des charts outre-Manche. Cet été, ils seront à l'affiche d'une quarantaine de festivals européens, dont les Eurockéennes et La Route du Rock. Qui se cache derrière Disclosure, cette irrésistible machine à danser qui débarque en France ces jours-ci ?
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Temps de lecture : 3min
Elevés dans l'amour de la musique
Disclosure c'est Guy Lawrence, 21 ans, et son frère Howard, 18 ans, à peine sortis de l'adolescence et déjà hissés au rang de nouveaux prodiges de la dance britannique. Elevés dans le Surrey par un père et une mère chanteurs et musiciens (officiant dans des groupes inconnus), les deux frères baignent depuis toujours dans la musique. Enfants de leur époque, ils ont biberonné tous les styles, les oreilles grandes ouvertes, du dubstep au metal.
Guy joue de la batterie. Howard tâte du clavier. Ils commencent à faire de la musique ensemble il y a trois ans. Dès les premiers morceaux postés sur Myspace, la sauce prend, à leur grand étonnement. Cela les pousse à poursuivre. Et à composer. Leur premier EP "The Face", sorti en juin 2012, qui contient leur remixe du populaire "Running" de Jessie Ware, attire sérieusement l'attention, notamment des radios, et de la BBC en particulier. Déjà une série insolente de hits au compteur
Depuis, le tandem a tout appris sur le tas, en chemin. Manifestement, les deux frangins comprennent vite et les qualifier de surdoués n'est pas usurpé pour des gamins si précoces. Tout chez eux sonne déconcertant d'aisance et de facilité.
Précédé d'une poignée de singles ravageurs, leur premier album "Settle", sorti le 3 juin, est déjà considéré comme l'un des albums dance de l'année. Il aligne avec insolence les hits irrésistibles, déjà certifiés ("Latch", "White Noise", "You & Me", "When a Fire Starts to Burn"), ou plus que probables ("F For You", "Confess to Me", "Voices"...).
Leur style ? Une synthèse remarquable et réjouissante de UK garage, de R&B, de house, de hip-hop bien digéré et de drum'n'bass. Une régurgitation du passé, certes, mais suffisamment singulière et fraîche pour ne pas tomber dans la pâle copie. Et surtout d'une efficacité redoutable pour embraser les corps et les charts. De la dance vocale qui a la classe
Mais leur botte secrète, ce qui les rend absolument irrésistibles, est d'appliquer à leurs morceaux la recette du songwriting pop, qu'ils maîtrisent parfaitement. Imparable.
Ajoutez là-dessus de vraies voix (Aluna Francis de Aluna George, Eliza Doolittle, Jessie Ware...) et vous obtenez des chansons fredonnables autant que dansables, de quoi crever le plafond des hymnes tout terrain. Et ce avec classe, sans jamais tomber dans la soupe ou se vautrer dans la facilité, en gardant toujours la petite dose de complexité, rythmique notamment, qui les place au-dessus de la mêlée. Le Live, l'autre point fort de Disclosure
Côté scène, les frères Lawrence ont aussi un atout non négligeable. Au départ, Guy et Howard sont musiciens. Dès le début, leur style électronique fait que tout le monde les réclame pour des dj sets. Ils commencent par décliner poliment avant de s'y mettre. Une fois de plus, ils pigent vite et finissent même par prendre un réel plaisir derrière les platines.
Mais le besoin de jouer sur de vrais instruments les rattrappe: pour leur live, Guy et Howard jouent des percussions électroniques, de la basse et des claviers, rendant leur groove encore plus percutant, plus infectieux. Mieux : envoyer les voix enregistrées depuis leur laptop ne leur suffit plus. Aux dernières nouvelles, ils se mettent aussi au chant. Jusqu'où ira Disclosure pour nous faire danser ?
Disclosure est en concert jeudi 20 juin à Paris (La Cigale, complet), le 5 juillet aux Eurockéennes de Belfort et le 15 août à la Route du Rock de Saint-Malo.
Disclosure c'est Guy Lawrence, 21 ans, et son frère Howard, 18 ans, à peine sortis de l'adolescence et déjà hissés au rang de nouveaux prodiges de la dance britannique. Elevés dans le Surrey par un père et une mère chanteurs et musiciens (officiant dans des groupes inconnus), les deux frères baignent depuis toujours dans la musique. Enfants de leur époque, ils ont biberonné tous les styles, les oreilles grandes ouvertes, du dubstep au metal.
Guy joue de la batterie. Howard tâte du clavier. Ils commencent à faire de la musique ensemble il y a trois ans. Dès les premiers morceaux postés sur Myspace, la sauce prend, à leur grand étonnement. Cela les pousse à poursuivre. Et à composer. Leur premier EP "The Face", sorti en juin 2012, qui contient leur remixe du populaire "Running" de Jessie Ware, attire sérieusement l'attention, notamment des radios, et de la BBC en particulier. Déjà une série insolente de hits au compteur
Depuis, le tandem a tout appris sur le tas, en chemin. Manifestement, les deux frangins comprennent vite et les qualifier de surdoués n'est pas usurpé pour des gamins si précoces. Tout chez eux sonne déconcertant d'aisance et de facilité.
Précédé d'une poignée de singles ravageurs, leur premier album "Settle", sorti le 3 juin, est déjà considéré comme l'un des albums dance de l'année. Il aligne avec insolence les hits irrésistibles, déjà certifiés ("Latch", "White Noise", "You & Me", "When a Fire Starts to Burn"), ou plus que probables ("F For You", "Confess to Me", "Voices"...).
Leur style ? Une synthèse remarquable et réjouissante de UK garage, de R&B, de house, de hip-hop bien digéré et de drum'n'bass. Une régurgitation du passé, certes, mais suffisamment singulière et fraîche pour ne pas tomber dans la pâle copie. Et surtout d'une efficacité redoutable pour embraser les corps et les charts. De la dance vocale qui a la classe
Mais leur botte secrète, ce qui les rend absolument irrésistibles, est d'appliquer à leurs morceaux la recette du songwriting pop, qu'ils maîtrisent parfaitement. Imparable.
Ajoutez là-dessus de vraies voix (Aluna Francis de Aluna George, Eliza Doolittle, Jessie Ware...) et vous obtenez des chansons fredonnables autant que dansables, de quoi crever le plafond des hymnes tout terrain. Et ce avec classe, sans jamais tomber dans la soupe ou se vautrer dans la facilité, en gardant toujours la petite dose de complexité, rythmique notamment, qui les place au-dessus de la mêlée. Le Live, l'autre point fort de Disclosure
Côté scène, les frères Lawrence ont aussi un atout non négligeable. Au départ, Guy et Howard sont musiciens. Dès le début, leur style électronique fait que tout le monde les réclame pour des dj sets. Ils commencent par décliner poliment avant de s'y mettre. Une fois de plus, ils pigent vite et finissent même par prendre un réel plaisir derrière les platines.
Mais le besoin de jouer sur de vrais instruments les rattrappe: pour leur live, Guy et Howard jouent des percussions électroniques, de la basse et des claviers, rendant leur groove encore plus percutant, plus infectieux. Mieux : envoyer les voix enregistrées depuis leur laptop ne leur suffit plus. Aux dernières nouvelles, ils se mettent aussi au chant. Jusqu'où ira Disclosure pour nous faire danser ?
Disclosure est en concert jeudi 20 juin à Paris (La Cigale, complet), le 5 juillet aux Eurockéennes de Belfort et le 15 août à la Route du Rock de Saint-Malo.
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