Cet article date de plus de neuf ans.
Entretien avec DJ Gordon, de passage à Lyon pour le Festival Nuits Sonores
Gordon, DJ signé chez le prestigieux label InFiné, était de passage à Lyon pour les Nuits Sonores. Culturebox a rencontré le jeune picard sur le toit du Sucre où il s'est produit le jeudi 14 mai. Il nous parle de sa musique, de son label et de son rapport au festival.
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Temps de lecture : 3min
Culturebox : Pourquoi avez-vous choisi Gordon comme nom de scène ?
Gordon : A la base, je m'appelais Gordon Shumway, c'est le nom de Alf l'extraterrestre dans la sitcom américaine du même nom. Quand on a commencé à parler d'un EP chez InFiné, on a envoyé les premiers morceaux à l'étranger pour eux, Gordon Shumway c'était vraiment identifié, alors qu'en France, les gens ne connaissent pas. Et parce que Gordon Shumway ne faisait pas très sérieux, on a enlevé le Shumway... Il ne reste plus que le Gordon.
Culturebox : Comment définiriez-vous votre musique ?
Gordon : C'est toujours difficile de définir sa musique. Le meilleur moyen de la définir c'est de passer par les influences. Je suis très attiré par ce qui est anglais, Warp notamment, c'est mon label de référence. J'aime bien ce côté un peu plus... un peu plus imparfait, pas berlinois, pas fin. J'aime bien quand on entend les basses et que ça craque. Derrière tout ça, il y a un côté mélodique et parfois mélancolique. La techno de Detroit m'influence beaucoup. Je pense et j'espère faire quelque chose d'assez dansant.
Culturebox : Quand avez-vous signé chez InFiné ?
Gordon : J'ai commencé chez InFiné en tant que stagiaire, c'était en 2010. A partir de là, j'ai mixé pour la première fois au Workshop InFiné, au Normandoux. Cela s'est super bien passé et je me suis mis à mixer dans toutes les soirées InFiné, à la Machine et au Rex et dans des soirées Warp. Au bout d'un moment, il était temps de sortir quelque chose. J'ai donc sorti mon premier EP en février dernier, cinq ans après c'est un peu long mais on peut dire que "je suis véritablement signé" chez InFiné aujourd'hui.
Culturebox : Chez InFiné, on retrouve des artistes comme Rone ou Clara Moto. Quel est votre rapport avec ces DJ's ?
Gordon : InFiné c'est une petite famille. Tout le monde se connait et on partage pas mal de choses, notamment avec le Workshop qui rapproche tout le monde. Moi, j'ai beaucoup d'affinités avec des artistes comme Arandel et Rone. Ce sont des musiciens qui ont toujours cru en moi et m'ont un peu portés alors que je venais de nulle part. Donc oui, il y a une relation très proche avec ce label.
Culturebox : Vous vous produisez au Sucre dans le cadre des Nuits Sonores. Pouvez-vous nous parler de ce festival lyonnais ?
Gordon : Je suis déjà venu deux fois, c'est quand même un évènement important. J'imagine que c'est le plus gros festival de musiques électroniques de France voire d'Europe. C'est un évènement incontournable et le fait de jouer ici est un honneur, je suis vraiment ravi. D'autant plus que je joue deux jours de suite, le jeudi au Sucre et le vendredi pour un Extra! au jardin Gabriel Rosset avec Arandel et Ricardo Tobar.
Culturebox : Si vous deviez retenir un artiste de cette 13e édition des Nuits Sonores ?
Gordon : Malheureusement je l'ai raté parce que c'était mercredi, mais ce serait Nils Frahm. Pour le coup ce n'est pas du tout de la techno mais du piano. C'est un artiste que j'aime beaucoup, surtout son label Erased Tapes. J'ai joué la semaine dernière avec un de leurs artistes qui s'appelle Douglas Dare et c'était mortel !
Gordon nous offre 4 minutes de balances sur le toit du Sucre :
"Bleu Merle" - Gordon ( InFiné Records)
24 min.
Gordon : A la base, je m'appelais Gordon Shumway, c'est le nom de Alf l'extraterrestre dans la sitcom américaine du même nom. Quand on a commencé à parler d'un EP chez InFiné, on a envoyé les premiers morceaux à l'étranger pour eux, Gordon Shumway c'était vraiment identifié, alors qu'en France, les gens ne connaissent pas. Et parce que Gordon Shumway ne faisait pas très sérieux, on a enlevé le Shumway... Il ne reste plus que le Gordon.
Culturebox : Comment définiriez-vous votre musique ?
Gordon : C'est toujours difficile de définir sa musique. Le meilleur moyen de la définir c'est de passer par les influences. Je suis très attiré par ce qui est anglais, Warp notamment, c'est mon label de référence. J'aime bien ce côté un peu plus... un peu plus imparfait, pas berlinois, pas fin. J'aime bien quand on entend les basses et que ça craque. Derrière tout ça, il y a un côté mélodique et parfois mélancolique. La techno de Detroit m'influence beaucoup. Je pense et j'espère faire quelque chose d'assez dansant.
Culturebox : Quand avez-vous signé chez InFiné ?
Gordon : J'ai commencé chez InFiné en tant que stagiaire, c'était en 2010. A partir de là, j'ai mixé pour la première fois au Workshop InFiné, au Normandoux. Cela s'est super bien passé et je me suis mis à mixer dans toutes les soirées InFiné, à la Machine et au Rex et dans des soirées Warp. Au bout d'un moment, il était temps de sortir quelque chose. J'ai donc sorti mon premier EP en février dernier, cinq ans après c'est un peu long mais on peut dire que "je suis véritablement signé" chez InFiné aujourd'hui.
Culturebox : Chez InFiné, on retrouve des artistes comme Rone ou Clara Moto. Quel est votre rapport avec ces DJ's ?
Gordon : InFiné c'est une petite famille. Tout le monde se connait et on partage pas mal de choses, notamment avec le Workshop qui rapproche tout le monde. Moi, j'ai beaucoup d'affinités avec des artistes comme Arandel et Rone. Ce sont des musiciens qui ont toujours cru en moi et m'ont un peu portés alors que je venais de nulle part. Donc oui, il y a une relation très proche avec ce label.
Culturebox : Vous vous produisez au Sucre dans le cadre des Nuits Sonores. Pouvez-vous nous parler de ce festival lyonnais ?
Gordon : Je suis déjà venu deux fois, c'est quand même un évènement important. J'imagine que c'est le plus gros festival de musiques électroniques de France voire d'Europe. C'est un évènement incontournable et le fait de jouer ici est un honneur, je suis vraiment ravi. D'autant plus que je joue deux jours de suite, le jeudi au Sucre et le vendredi pour un Extra! au jardin Gabriel Rosset avec Arandel et Ricardo Tobar.
Culturebox : Si vous deviez retenir un artiste de cette 13e édition des Nuits Sonores ?
Gordon : Malheureusement je l'ai raté parce que c'était mercredi, mais ce serait Nils Frahm. Pour le coup ce n'est pas du tout de la techno mais du piano. C'est un artiste que j'aime beaucoup, surtout son label Erased Tapes. J'ai joué la semaine dernière avec un de leurs artistes qui s'appelle Douglas Dare et c'était mortel !
Gordon nous offre 4 minutes de balances sur le toit du Sucre :
"Bleu Merle" - Gordon ( InFiné Records)
24 min.
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