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Major Lazer : avis de séisme dance-hall à Rock en Seine
Au départ, Major Lazer est le projet de dance-hall électronique de deux producteurs, l’Américain Diplo et l’Anglais Switch, entourés d’une nuée de chanteurs. Aujourd’hui, Switch ayant quitté le navire, reste l’hyperactif et très en vue Diplo, qui n’y va pas de main morte pour faire de ses concerts des fêtes torrides et inoubliables. Rendez-vous dimanche soir à Rock en Seine.
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Temps de lecture : 6min
Qui est Diplo ? Un hyperactif Dj, producteur, label manager, animateur radio...
Producteur originaire de Floride déménagé vers 20 ans à Philadelphie, Thomas Wesley Pentz est considéré comme le roi de la Ghetto Bass music. Fasciné par l’énergie de la musique des favelas brésiliennes ainsi que par les sonorités jamaïcaines, il a imposé ses carambolages hip-hop-électro-reggae-bailefunk-dubstep, ses basses poisseuses et son imagerie ghetto torride sur une large partie de la dance music ces dernières années.
Producteur de M.I.A., dont il a été le fiancé durant 5 ans, mais aussi de Spank Rock, Santigold, No Doubt et tout récemment de Snoop Lion, il a aussi découvert Azealia Banks et travaillé entre autres pour Beyoncé, Shakira, Kid Cudi et Bruno Mars. Il est à la tête d’un label, Mad Decent, qui a publié des artistes comme Gucci Mane, Lil’Jon et Santigold. Et surtout le fameux « Harlem Shake » de Baauer qui a fait le tour de la planète en tant que « mème internet »… comme l’avait fait avant lui à moindre échelle le titre de Diplo Express Yourself» sorti en mai 2012 (voir un échantillon de mèmes de Express Yourself ici).
Diplo est aussi un Dj en tournée perpétuelle, toujours en lien avec ses fans via Twitter , un animateur de radio sur la BBC (émission Diplo & Friends tous les dimanches sur Radio 1Xtra) et l’organisateur d’un carnaval jamaïcain à Notting Hill, le Major Lazer Carnaval.
Pourtant, malgré son statut de personnalité musicale très en vue, Diplo dit continuer à se considérer comme un artiste underground.
Qu’est-ce que Major Lazer ? Un personnage et un projet musical
Pour la galerie, Major Lazer est un personnage invraisemblable et hilarant de commandant jamaïcain ayant ramené la paix sur Terre à l’issue de l’apocalypse des Zombies. Avec l’aide d’un mystérieux gouvernement de l’ombre, il s’est fait cryogéniser pour pouvoir se réveiller dans le futur et écraser ses adversaires intergalactiques. Une nouvelle menace se profilant, il a été tiré de son sommeil artificiel et est reparti en mission en avril 2013 pour “libérer l’univers”. Rien moins. C’est en Jamaïque qu’est né le projet Major Lazer. Là que Diplo a enregistré avec Switch, producteur de M.I.A , une bonne partie du premier album «Guns Don’t Kill people…Lazers do». Sorti en 2009, il s'agissait d'un cocktail puissant, imprévisible et expérimental de dance-hall, de hip-hop et d’électronique, avec une floppée d’invités au micro, dont les figures Jamaïcaines Vybz Kartel et Busy Signal, et les rappeuses américaines Santigold et Amanda Blank. Le titre « Pond The Floor », gros succès indie avec « Hold The Line » (ci-dessus), a servi plus tard de base à « Run The World (Girls) » de Beyoncé.
Après la sortie du EP “Lazers Never Die” en 2010, le second album est sorti au printemps 2013, sans Switch, qui est descendu du bateau en route, mais avec les producteurs et Dj Jillionaire et Walshy Fire. « Free The Universe » appointe une nouvelle fois une liste d’invités au micro longue comme le bras, dont Bruno Mars, Shaggy, Wyclef, Ezra Koenig et Tyga. Qu’attendre d'un live de Major Lazer ? Un sound-system endiablé pour teufeurs
Déjà, attendez-vous à voir s’écrabouiller devant la scène une marée humaine, jeune, pleine de sève et d’ardeur avec beaucoup de filles en short court. Et de recevoir une bonne claque si vous étiez, en tant que festivalier, en phase de ramolissement. Un live de Major Lazer c’est un cirque torride, une fête sauvage où il est moins question de musique que d’entertainment. Tout est fait pour inciter le spectateur à ne plus en être un, c'est-à-dire à se lâcher et à par-ti-ci-per.
Pour vous pousser aux fesses, il y a bien sûr le télescopage volcanique de dance-hall et d’électronique aux basses sismiques qui a fait le succès de Major Lazer. Mais n’attendez ni musiciens ni performance de turntablism. Imaginez plutôt un carnaval de dingues avec lâcher de faux dollars, vuvuzelas, canons à confettis et tripotée de danseuses lascives effectuant des mouvements du bassin ultra-suggestifs. Et au sommet de tout ça des maîtres de cérémonie menant la foule au doigt et à l’œil dans le but semble-t-il non avoué de lui faire ôter un à un la majorité de ses vêtements (en général la chaleur du concert aide beaucoup).
Les filles, invitées à venir remuer leurs arrière-trains sur scène (en général sur le hit « Bubble Butt » ci-dessus), peuvent s’entraîner à la wine (danse jamaïcaine, voir un tutorial), ou, encore mieux, à la danse tête en bas de « Express Yourself » (ci-dessous). Vous aurez alors un maximum de chances de vous retrouver sur la photo traditionnelle Instagram de la soirée prise par Diplo. Vérifiez juste que votre soutif est toujours en place … Major Lazer est à Rock en Seine dimanche 25 août (21h50 Scène de l’Industrie)
Un after-show de Diplo et Major Lazer est prévu ensuite au Showcase
Producteur originaire de Floride déménagé vers 20 ans à Philadelphie, Thomas Wesley Pentz est considéré comme le roi de la Ghetto Bass music. Fasciné par l’énergie de la musique des favelas brésiliennes ainsi que par les sonorités jamaïcaines, il a imposé ses carambolages hip-hop-électro-reggae-bailefunk-dubstep, ses basses poisseuses et son imagerie ghetto torride sur une large partie de la dance music ces dernières années.
Producteur de M.I.A., dont il a été le fiancé durant 5 ans, mais aussi de Spank Rock, Santigold, No Doubt et tout récemment de Snoop Lion, il a aussi découvert Azealia Banks et travaillé entre autres pour Beyoncé, Shakira, Kid Cudi et Bruno Mars. Il est à la tête d’un label, Mad Decent, qui a publié des artistes comme Gucci Mane, Lil’Jon et Santigold. Et surtout le fameux « Harlem Shake » de Baauer qui a fait le tour de la planète en tant que « mème internet »… comme l’avait fait avant lui à moindre échelle le titre de Diplo Express Yourself» sorti en mai 2012 (voir un échantillon de mèmes de Express Yourself ici).
Diplo est aussi un Dj en tournée perpétuelle, toujours en lien avec ses fans via Twitter , un animateur de radio sur la BBC (émission Diplo & Friends tous les dimanches sur Radio 1Xtra) et l’organisateur d’un carnaval jamaïcain à Notting Hill, le Major Lazer Carnaval.
Pourtant, malgré son statut de personnalité musicale très en vue, Diplo dit continuer à se considérer comme un artiste underground.
Qu’est-ce que Major Lazer ? Un personnage et un projet musical
Pour la galerie, Major Lazer est un personnage invraisemblable et hilarant de commandant jamaïcain ayant ramené la paix sur Terre à l’issue de l’apocalypse des Zombies. Avec l’aide d’un mystérieux gouvernement de l’ombre, il s’est fait cryogéniser pour pouvoir se réveiller dans le futur et écraser ses adversaires intergalactiques. Une nouvelle menace se profilant, il a été tiré de son sommeil artificiel et est reparti en mission en avril 2013 pour “libérer l’univers”. Rien moins. C’est en Jamaïque qu’est né le projet Major Lazer. Là que Diplo a enregistré avec Switch, producteur de M.I.A , une bonne partie du premier album «Guns Don’t Kill people…Lazers do». Sorti en 2009, il s'agissait d'un cocktail puissant, imprévisible et expérimental de dance-hall, de hip-hop et d’électronique, avec une floppée d’invités au micro, dont les figures Jamaïcaines Vybz Kartel et Busy Signal, et les rappeuses américaines Santigold et Amanda Blank. Le titre « Pond The Floor », gros succès indie avec « Hold The Line » (ci-dessus), a servi plus tard de base à « Run The World (Girls) » de Beyoncé.
Après la sortie du EP “Lazers Never Die” en 2010, le second album est sorti au printemps 2013, sans Switch, qui est descendu du bateau en route, mais avec les producteurs et Dj Jillionaire et Walshy Fire. « Free The Universe » appointe une nouvelle fois une liste d’invités au micro longue comme le bras, dont Bruno Mars, Shaggy, Wyclef, Ezra Koenig et Tyga. Qu’attendre d'un live de Major Lazer ? Un sound-system endiablé pour teufeurs
Déjà, attendez-vous à voir s’écrabouiller devant la scène une marée humaine, jeune, pleine de sève et d’ardeur avec beaucoup de filles en short court. Et de recevoir une bonne claque si vous étiez, en tant que festivalier, en phase de ramolissement. Un live de Major Lazer c’est un cirque torride, une fête sauvage où il est moins question de musique que d’entertainment. Tout est fait pour inciter le spectateur à ne plus en être un, c'est-à-dire à se lâcher et à par-ti-ci-per.
Pour vous pousser aux fesses, il y a bien sûr le télescopage volcanique de dance-hall et d’électronique aux basses sismiques qui a fait le succès de Major Lazer. Mais n’attendez ni musiciens ni performance de turntablism. Imaginez plutôt un carnaval de dingues avec lâcher de faux dollars, vuvuzelas, canons à confettis et tripotée de danseuses lascives effectuant des mouvements du bassin ultra-suggestifs. Et au sommet de tout ça des maîtres de cérémonie menant la foule au doigt et à l’œil dans le but semble-t-il non avoué de lui faire ôter un à un la majorité de ses vêtements (en général la chaleur du concert aide beaucoup).
Les filles, invitées à venir remuer leurs arrière-trains sur scène (en général sur le hit « Bubble Butt » ci-dessus), peuvent s’entraîner à la wine (danse jamaïcaine, voir un tutorial), ou, encore mieux, à la danse tête en bas de « Express Yourself » (ci-dessous). Vous aurez alors un maximum de chances de vous retrouver sur la photo traditionnelle Instagram de la soirée prise par Diplo. Vérifiez juste que votre soutif est toujours en place … Major Lazer est à Rock en Seine dimanche 25 août (21h50 Scène de l’Industrie)
Un after-show de Diplo et Major Lazer est prévu ensuite au Showcase
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