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Eurockéennes 2014 : Stromae et les Pixies ont marqué le premier jour
Omniprésent, Stromae a encore remporté la mise vendredi soir, en ouverture des Eurockéennes de Belfort. Une première soirée marquée par la pluie - invitée quasi obligé chaque année - et par les concerts des Pixies, de Metronomy et du nouveau groupe de Bertrand Cantat, Détroit. Mais aussi par le mouvement des intermittents, très présent dans le paysage sans toutefois faire grève.
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Stromae gagnant à l'applaudimètre
Comme à chacune de ses apparitions, encore la veille jeudi au festival Beauregard, Stromae a électrisé vendredi soir le public des Eurockéennes de Belfort. Chandail classique sur chemise blanche et noeud papillon, Stromae s'est présenté devant un public survolté, prêt à braver la pluie battante. Le chanteur, qui était déjà venu à Belfort en 2011, a transformé le site du Malsaucy en discothèque géante, où le public a repris en choeur la plupart de ses tubes.
La scène britannique était bien représentée à Belfort, avec le groupe pop Metronomy, le groupe de rock psychédélique Temples et le pianiste anglais d'origine ghanéenne Benjamin Clementine, 24 ans. Seul avec son piano à queue, ce dernier a envouté la scène lacustre de la plage. Son timbre grave et puissant s'est élevé au-dessus des eaux du lac du Malsaucy, accompagné par la mélodie de l'instrument, devant un public qui ne le connaissait pas et qu'il a conquis.
Interview : A.Sillans, D.Lecomte, J-M Bohé, K.Monnin, JR Gacon Détroit en fin de soirée
En fin d'après-midi, c'est le jeune groupe français Mofo Party Plan qui avait ouvert les festivités. Pour son premier festival d'été, ce quatuor
masculin a martelé ses rythmes énergiques devant les premiers festivaliers. Puis la grande scène du festival a été inaugurée par l'échalas canadien Reignwolf, et par les légendaires Pixies, qui ont reformé en 2004 leur groupe de rock alternatif.
En fin de soirée, c'est le Français Bertrand Cantat, ancien chanteur de Noir Désir, qui a clôt le bal. Devant un public moins compact que pour Stromae, Cantat l'écorché vif, a eu un peu de mal à faire monter la fièvre avec ses complaintes douloureuses. Il a fallu attendre une reprise de Noir Désir "Tostaky", pour réveiller le public.
Des pluies importantes se sont abattues sur le festival belfortain, alors que des éclairs zébraient le ciel. Le département du Territoire-de-Belfort
avait été placé par Météo France en alerte orange pour risques d'orages violents. Intermittents : actions de sensibilisation mais pas de grève
Le risque de grève, pour cause de colère des intermittents du spectacle, a en revanche été écarté. Il est vrai que les organisateurs du festival soutiennent clairement les protestataires, au pont de revendiquer un "festival militant".
Malgré le préavis de grève national déposé par la CGT Spectacle pour le mois de juillet, les intermittents du festival belfortain avaient en effet voté jeudi contre la grève. Vendredi, ils ont tenu cependant à exprimer leurs revendications devant les festivaliers: ils arboraient un t-shirt noir marqué d'une croix blanche, ont distribué des tracts et tiennent un stand pour expliquer leur mouvement.
Et à minuit, un temps mort de cinq minutes a été observé sur les quatre scènes du festival, pour permettre à des porte-paroles du mouvement de venir expliquer leurs revendications au public.
Comme à chacune de ses apparitions, encore la veille jeudi au festival Beauregard, Stromae a électrisé vendredi soir le public des Eurockéennes de Belfort. Chandail classique sur chemise blanche et noeud papillon, Stromae s'est présenté devant un public survolté, prêt à braver la pluie battante. Le chanteur, qui était déjà venu à Belfort en 2011, a transformé le site du Malsaucy en discothèque géante, où le public a repris en choeur la plupart de ses tubes.
La scène britannique était bien représentée à Belfort, avec le groupe pop Metronomy, le groupe de rock psychédélique Temples et le pianiste anglais d'origine ghanéenne Benjamin Clementine, 24 ans. Seul avec son piano à queue, ce dernier a envouté la scène lacustre de la plage. Son timbre grave et puissant s'est élevé au-dessus des eaux du lac du Malsaucy, accompagné par la mélodie de l'instrument, devant un public qui ne le connaissait pas et qu'il a conquis.
Interview : A.Sillans, D.Lecomte, J-M Bohé, K.Monnin, JR Gacon Détroit en fin de soirée
En fin d'après-midi, c'est le jeune groupe français Mofo Party Plan qui avait ouvert les festivités. Pour son premier festival d'été, ce quatuor
masculin a martelé ses rythmes énergiques devant les premiers festivaliers. Puis la grande scène du festival a été inaugurée par l'échalas canadien Reignwolf, et par les légendaires Pixies, qui ont reformé en 2004 leur groupe de rock alternatif.
En fin de soirée, c'est le Français Bertrand Cantat, ancien chanteur de Noir Désir, qui a clôt le bal. Devant un public moins compact que pour Stromae, Cantat l'écorché vif, a eu un peu de mal à faire monter la fièvre avec ses complaintes douloureuses. Il a fallu attendre une reprise de Noir Désir "Tostaky", pour réveiller le public.
Des pluies importantes se sont abattues sur le festival belfortain, alors que des éclairs zébraient le ciel. Le département du Territoire-de-Belfort
avait été placé par Météo France en alerte orange pour risques d'orages violents. Intermittents : actions de sensibilisation mais pas de grève
Le risque de grève, pour cause de colère des intermittents du spectacle, a en revanche été écarté. Il est vrai que les organisateurs du festival soutiennent clairement les protestataires, au pont de revendiquer un "festival militant".
Malgré le préavis de grève national déposé par la CGT Spectacle pour le mois de juillet, les intermittents du festival belfortain avaient en effet voté jeudi contre la grève. Vendredi, ils ont tenu cependant à exprimer leurs revendications devant les festivaliers: ils arboraient un t-shirt noir marqué d'une croix blanche, ont distribué des tracts et tiennent un stand pour expliquer leur mouvement.
Et à minuit, un temps mort de cinq minutes a été observé sur les quatre scènes du festival, pour permettre à des porte-paroles du mouvement de venir expliquer leurs revendications au public.
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