L’an dernier, l’Ukraine remportait la victoire à l’Eurovision, alors que le pays était sous les bombes russes. Les organisateurs n’ont pas répondu favorablement à la demande de Volodymyr Zelensky d’intervenir dans une vidéo depuis Liverpool, la ville qui a pris le relai de Kiev, face à son impossibilité d’organiser l’événement.
Ce sont les fans les plus invétérés. Devant la salle de concert de Liverpool (Royaume-Uni), qui s’apprête à accueillir 6 000 spectateurs, eux ont commencé la file d’attente dès midi. "C’est la première fois ici, c’est comme un rêve qui se réalise", dit un spectateur. En coulisses, après une semaine de répétition, La Zarra est prête à en découdre. La chanteuse québécoise représente la France avec une chanson au refrain entêtant, taillé pour l’Eurovision. "Le public de la répétition criait pour la France hier soir. Elle est incroyable", raconte une Anglaise.
La Russie bannie pour la deuxième année consécutive
Entre les 26 pays représentés, la compétition est rude et tourne parfois au casse-tête diplomatique. Officiellement apolitique, le concours a tout de même banni la Russie pour la deuxième année consécutive. Et la victoire de l’Ukraine l’an dernier occasionne des tensions. Privé d’organiser l’Eurovision dans son pays cette année à cause de la guerre, le président ukrainien a critiqué cette semaine le choix du Royaume-Uni comme pays d’accueil. Les désaccords politique s’effaceront tout de même le temps d’une soirée, pour laisser place à la compétition musicale.
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