: Vidéos Eurovision 2019 : les huit séquences qu'il ne fallait pas manquer
Le 64e édition du concours de chant a été remportée par les Pays-Bas. Mais ce serait dommage de ne retenir que ça.
Vous avez manqué la soirée de l'Eurovision 2019 ? Pas de panique, franceinfo vous propose de regarder les séquences les plus marquantes de la 64e édition du concours de chant. Samedi 18 mai, c'est le Néerlandais Duncan Laurence qui a remporté la victoire avec sa chanson Arcade. Mais il y avait bien d'autres images à voir.
"Arcade", la ballade néerlandaise qui a remporté le concours
Duncan Laurence était le grand favori des bookmakers avec sa chanson Arcade. Souvent placés, rarement gagnants – comme au football –, les Pays-Bas attendaient leur première victoire depuis 44 ans.
Si vous trouvez qu'Arcade est bourrée de "oh oh oh", sachez que selon son producteur, il a fallu deux ans pour accoucher du morceau.
Et voici la version finale, rechantée après sa victoire par Duncan Laurence.
Le "Roi" de Bilal Hassani pour la France
Un peu tendu ? Bilal Hassani a fait moins bonne impression pour la grande finale que lors des répétitions. Du coup, celui qui pouvait rêver du podium, selon les bookmakers en début de semaine, s'est retrouvé englué en milieu de tableau. Avec 105 points, quatre fois moins que le vainqueur, il termine à la 14e place.
L'anglais approximatif et les paroles très sommaires du candidat de San Marin
Et le prix du pire accent anglais de la compétition est remis au Turc Serhat, qui concourait sous les couleurs de Saint-Marin. Une chanson écrite, selon son interprète, en cinq minutes dans les rues de Cologne. On n'a aucun mal à le croire. N'empêche : il quintuple son score grâce au vote du public, qui a apprécié la blague. Il passe de 16 points après le vote du jury à 65 points au total, mais n'accroche que la 20e place du classement.
La prestation surprenante (et controversée) de Madonna
C'est peu dire que son tour de chant était attendu. A 1,3 million de dollars les dix minutes, la Madonne avait chèrement monnayé son talent. Et sa reprise hésitante d'un Like a Prayer parsemé de fausses notes a suscité un certain malaise parmi les délégations.
Mais c'est un autre élément qui a retenu l'attention. Deux de ses danseurs arboraient dans le dos des drapeaux israélien et palestinien. L'Eurovision "est un évènement apolitique et Madonna en avait été informée", ont réagi les organisateurs, indiquant que la référence ne figurait pas dans les répétitions telles qu'ils les avait approuvées.
La mise en scène spectaculaire des Islandais
Une louche de Mylène Farmer, un zeste de Rammstein, des costumes qu'on croirait sortis de clubs sado-masochistes, la prestation des Islandais d'Hatari n'a laissé personne indifférent.
Notez qu'ils se revendiquent expressément "antisystème" et espéraient que ce passage à l'Eurovision orchestre la chute du capitalisme. Le public ne les a que peu suivis, avec un passage anonyme dans le milieu de tableau.
Les drapeaux palestiniens et les huées
Lors de leur ultime passage face caméra, au moment du vote du public, les membres du groupe islandais Hatari ont sorti des drapeaux palestiniens. Ils ont alors essuyé une bordée de sifflets du public. A l'antenne, le plan a rapidement changé pour revenir sur les présentateurs de la soirée qui sont passés à la suite du classement, sans faire de commentaires. En revanche, Stéphane Bern, le présentateur pour France 2, a rappelé la règle stricte du concours : "pas de politique !".
L'Union européenne de Radio-télévision (UER), qui organise le concours, a réagi dans un communiqué en estimant que leurs agissements "contreviennent directement" aux règles, et que "les conséquences [en] seront discutées" par la direction de la compétition.
Le retour de Conchita Wurst
Pendant la séquence de votes, d'anciens participants à l'Eurovision sont venus interpréter des chansons qui ont remporté la victoire. On a ainsi vu la lauréate de l'édition 2014, l'Autrichienne Conchita Wurst, interpréter Heroes, le titre primé en 2015 et initialement chanté par le Suédois Mans Zelmerlöw.
Dans la même séquence, on a aussi vu la vibrillonnante Verka Serduchka, personnage campé par l'Ukrainien Andriï Mykhaïlovytch Danylko, deuxième du concours en 2007, reprendre Toy de l'Israélienne Netta (gagnante de l'édition 2018), avec son étoile sur la tête et son costume gris métallisé.
Bonus : l'annonce du vote du jury par le correspondant grec
On peut dire "The Netherlands, twelve points", ou trouver plus original. C'est ce qu'a réalisé le correspondant grec, qui s'est accompagné d'une guitare électrique pour annoncer les 12 points offerts à Chypre.
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