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Grâce au streaming, le marché musical se maintient au premier semestre malgré le Covid

Avec une progression du streaming qui compense la chute des ventes physiques pendant le confinement, le marché de la musique se maintient au premier semestre, annonce le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep).

franceinfo Culture avec AFP

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 16/09/2020 14:32 Mis à jour le 16/09/2020 15:03

Temps de lecture : 2min

Le marché de la musique se maintient grâce au streaming (BUDRUL CHUKRUT / SOPA IMAGES / SIP / SIPA)

Les ventes physiques reculent mais le numérique résiste : le marché de la musique enregistrée en France affiche "un résultat tout juste positif" (+ 0,4 %) au premier semestre de l'année 2020, marqué par la crise sanitaire, indique le 16 septembre le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep).

Ce "ralentissement brutal de la croissance retrouvée ces dernières années" (elle était de 12,7% l'an passé, avec 277 millions d'euros de chiffre d'affaires au premier semestre 2019, contre 279 cette fois) est bien sûr "imputable aux conséquences" de l'épidémie et "à la période de confinement du printemps dernier".

Progression du streaming

Les "efforts" des producteurs de musique, "aux côtés des artistes" pour trouver "des fenêtres d'exposition innovantes" sont salués par le Snep. Alexandre Lasch, directeur général du Snep, met aussi l'accent sur "la progression du streaming (+17,7%)" qui, conjuguée à la mobilisation de la filière musicale, a "permis de compenser le recul marqué des ventes physiques (-36,8%) dû à la fermeture de la plupart des points de vente".

"Compte tenu du lien étroit et de la complémentarité entre la musique enregistrée et la scène, il est indispensable que les concerts reprennent le plus tôt possible dans des conditions économiques et sanitaires satisfaisantes", conclut le responsable.

Des indicateurs positifs

Le Snep se veut optimiste pour la suite : "Un premier semestre qui ne pèse traditionnellement que 40% du marché annuel, des sorties décalées sur la deuxième partie de l'année s'ajoutant à celles initialement prévues et les signes encourageants constatés sur les ventes physiques depuis le déconfinement sont autant d'indicateurs positifs pour espérer raisonnablement une consommation soutenue durant les prochains mois".

Le Snep incite cependant les pouvoirs publics "à maintenir et améliorer les mécanismes de soutien à la relance du marché de la musique enregistrée" notamment au travers du Centre national de la musique (CNM).