Atteinte sexuelle sur mineure : Ibrahim Maalouf se dit en "état de choc" et dénonce de "fausses informations"
"Les accusations d'une très grande gravité portées à mon encontre m'ont indigné et je suis aujourd'hui en état de choc. (...) De fausses informations extrêmement préjudiciables ont été délibérément diffusées dans le seul but de me décrire comme un prédateur sexuel", affirme l'artiste sur son compte Facebook. Les faits remontent à fin 2013. L'adolescente de 14 ans, scolarisée en troisième, vient de passer une semaine de stage auprès de l'artiste, qui a récemment reçu le César de la meilleure musique originale de film pour "Dans les forêts de Sibérie".
Un baiser est échangé à l'issue de ce stage. Une enquête préliminaire a été ouverte après une plainte déposée par les parents de la jeune fille en janvier 2016. Elle a débouché sur le placement en garde à vue d'Ibrahim Maalouf en janvier dernier à la Sûreté territoriale du Val-de-Marne, chargée de l'enquête. "Il a évoqué un acte unique qu'il a immédiatement regretté", avait indiqué vendredi à l'AFP la procureure de Créteil Laure Beccuau, insistant sur le fait que "la qualification d'atteinte sexuelle" avait été retenue, qui est "différente de l'agression sexuelle car elle implique le consentement de la victime mineure".
"Ma vie est devenue un enfer"
Des médias avaient initialement fait état d'une enquête pour "agression sexuelle". Il est "absolument honteux de faire croire qu'il y a eu 'agression sexuelle', et encore mois de reconnaissance de ma part de cette supposée agression sexuelle, puisque c'est absolument faux", tonne Ibrahim Maalouf, 36 ans. Il dément également l'information selon laquelle il aurait "admis avoir demandé l'envoi d'une photo de nu" à l'adolescente."Sévèrement jugé devant le tribunal médiatique", sa vie étant devenue "un enfer", Ibrahim Maalouf écrit avoir donné instruction à ses avocats d'engager une action en diffamation contre "les responsables de ce lynchage injuste". Dans "un état psychologique compliqué", l'adolescente, "qui était dans une relation d'admiration face à son idole", doit être à nouveau entendue "pour l'interroger sur les déclarations de l'artiste", avait expliqué vendredi la procureure.
Cette nouvelle audition "devra confirmer la qualification d'atteinte sexuelle, qui est celle retenue en l'état", avait-elle souligné. De tels faits peuvent être sanctionnés d'une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
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