Avec "The Changing Lights", Stacey Kent déclare son amour au Brésil
Difficile de ne pas succomber au charme, à la fois sophistiqué et plein de fraîcheur, de Stacey Kent. Les français n’ont d’ailleurs pas chercher à résister à celle qui parle la langue de Molière avec un si délicieux accent. Une langue qu’elle maîtrise grâce à un grand-père d’origine russe qui a étudié à Paris avant de migrer aux Etats-Unis. C’est lui qui l’a initiée à la langue et à la culture française. Une ouverture sur le monde qui a donné à la jeune Stacey le goût des voyages.
Etudiante en littérature aux Etats-Unis, Stacey Kent va en Allemagne pour finir son cursus avant de partir étudier la musique à Londres. C’est là qu’elle rencontre le saxophoniste Jim Tomlinson qui devient son mari en 1991. A cette époque, elle joue dans des clubs avant de sortir en 1997 son premier album, « Close Your Eyes ». Très vite, sa maîtrise d’un jazz vocal classique, élégant mais sincère parce que sans fioriture, séduit le public.
Un succès qui ira grandissant, notamment en France où elle décroche en 2003 un disque d’or pour son album « The Boy Next Door ». Son histoire d’amour avec la France continue : en 2007, « Breakfast on the Morning Tram », qui comporte plusieurs titres chantés en français, arrive en 11ème place dans les classements hexagonaux.
Trois ans plus tard, elle fait définitivement chavirer les cœurs avec « Raconte-moi », où elle se consacre au répertoire français en interprétant Barbara, Michel Jonasz, Georges Moustaki, Henri Salvador, Benjamin Biolay ou encore Keren Ann.
Avec « The Changing Lights », Stacey Kent devrait à nouveau séduire son public, sa voix souple et claire associée aux rythmes enveloppants de la bossa-nova offre une oasis de douceur dans un monde qui en manque cruellement.
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