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Banlieues Bleues 2018, une ode à la diversité culturelle et musicale

Le rendez-vous est devenu incontournable pour les amateurs de jazz. Depuis 35 ans, le festival Banlieues Bleues offre une programmation éclectique et mélange les genres. Jazz, hip-hop, blues et musiques du monde se mêlent sur les scènes de Seine-Saint-Denis. Illustration de ce mélange, la présence le même soir de la chanteuse éthiopienne Eténèsh Wassié et du musicien français Laurent Bardainne.
Article rédigé par Marie Pujolas
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La chanteuse éthiopienne Eténèsh Wassié 
 (Christophe Mevel)

Pendant plus d'un mois, la Seine-Saint-Denis vibre de la diversité culturelle et musicale proposée par le festival Banlieues Bleues. Le lieu de rencontres inédites, comme de la chanteuse Eténèsh Wassié avec le bassiste Mathieu Sourisseau. Dans un autre genre, l'un des fondateurs du groupe de rock électro Poni Hoax, le saxophoniste Laurent Bardainne joue pour la première fois dans un quartet de jazz au nom poétique, Tigre d'eau douce. 

Reportage : France 3 Paris Île-de-France : M. Caillaud / F. Olivier

La musique éthiopienne est bien représentée pour cette 35e édition. L'occasion de célébrer l'anniversaire du label Ethiopiques, qui a fait (re)découvrir la musique contemporaine de ce pays. L'une de ses grandes voix, Eténèsh Wassié sera donc présente pour la soirée de clôture, le 13 avril à Bobigny pour "Ethiopiques Encore !" qui met en avant les musiciens de ce label, l'un des concerts coups de cœur du directeur du festival. La chanteuse s'est déjà produite dans un trio original et envoûtant, avec non seulement Mathieu Sourisseau, mais également le violoncelliste Sébastien Bacquais. 

Une grande liberté

Laurent Bardianne a lui aussi aimé l'expérience. Celui que l'on a connu dans plusieurs formations rock, comme Poni Hoak dont il est l'un des membres fondateurs ou Limousine, est venu mettre en avant son amour du jazz. Pour la première fois de sa carrière, le saxophoniste, membre du groupe Supersonic de Thomas de Pourquery, a joué avec un quartet. Il a apprécié la carte blanche laissée par les organisateurs. "Ils m'ont fait confiance. Je n'ai pas eu à leur faire écouter de maquettes. Les organisateurs du festival cherchent à faire connaître des musiciens et des projets qui ne sont pas très célèbres."

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