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Exclusivité : "The world that we live in". le nouveau titre de Sugaray Rayford, mélange de blues et de soul

Aux carrefours du rythm' and blues, de la soul et du funk, Sugaray Rayford nous offre une musique sensuelle qui respire la chaleur moite de son Texas natal. Un colosse avec une voix puissante mais aussi beaucoup de sensibilité. Découvrez en avant-première et en exclusivité sur culturebox le clip vidéo du morceau-titre de son album à paraître ce vendredi 1er septembre: "The world that we live in".
Article rédigé par Jean-François Convert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Sugaray Rayford (Suzan Jones)

Tourné dans dans une carrière de soufre abandonnée près de Rome, le clip vidéo (qui paraitra publiquement en fin de semaine) retranscrit bien les paroles de la chanson qui disent en substance : "si nous avons atteri sur la lune, nous ferions mieux de résoudre nos problèmes ici, sinon nous allons les prendre en pleine face, c'est le monde dans lequel nous vivons"

Le forage rouillé au milieu et les restes de hangars donnent à l'endroit une ambiance de "forteresse de la solitude"

Luca Sapio, producteur artistique du clip et de l'album

Une ambiance quasi post-apocalyptique, pour alerter sur les effets de la société humaine sur l'environnement, et pour prendre consicence du "monde dans lequel nous vivons". Les paroles écrites par le producteur Luc Sapio sont portées avec conviction par la voix rauque et puissante de Sugaray Rayford, sur un groove typiquement soul.
Si le clip et l'album ont été réalisés en Italie sous la houlette du producteur Luca Sapio (qui a notamment relancé la carrière de Martha High, ex-choriste de James Brown), l'histoire de Sugaray Rayford a débuté outre-atlantique.

Un parcours sans faute

Sugaray Rayford est originaire du Texas. Il en a gardé cette voix rocailleuse et chaude, digne des grands bluesmen comme Muddy Waters, mais aussi des chanteurs de soul tels Solomon Burke ou Otis Redding.
A l'âge de 12 ans il part pour la Californie où il devient rapidement la coqueluche des stars de Los Angeles qui font la queue pour jammer avec lui sur scène : on peut ainsi l'entendre en compagnie de Joe Louis Walker, Dennis Quaid, Slash...
En 2010, il sort son premier album "Blind Alley", sur lequel le producteur Al Kooper ( Dylan, Stones, Lynryd Skynyrd...) lui écrit deux titres. La presse est unanime et plusieurs séries TV, notamment "True Blood", utilisent ses chansons. Le succès est là et ne s'arrêtera plus.

  (Suzan Jones)

Un deuxième album "Dangerous" sort en 2013, suivi par "Southside" en 2015. "The world that we live in" est son quatrième opus et continue dans la veine des précédents : un subtil mélange de blues, funk et soul façon Stax records.
 

Un quatrième album très orienté soul

Enregistré en analogique à Rome, l'album sonne comme un classique soul des sixties ou seventies, mais à la mode actuelle. Du moderne vintage pourrait-on dire. Dès le premier morceau "Take me back", le riff nous empêche de rester en place. Impossible de ne pas avoir de fourmis dans les jambes.

Le blues n'est pas en reste, soit sur la fibre langoureuse avec "Home again" et ses choeurs seventies, ou sur "Dig a little deeper" avec son intro à la trompette qui semble sortie d'une musique de Morricone. Mais aussi des morceaux plus funky comme "Ain't got no businnes to die" ou "The boogey man" qui n'est pas sans rappeler "Living in America" de James Brown.

Les morceaux sont écris et composés par le producteur Luc Sapio, et interprétés par le backing-band du label : The Blind Faith Team. 

La photo de la pochette de l'album
 (Suzan Jones)

Après un premier passage en France au printemps, Sugaray Rayford revient chez nous à l'automne. Sa présence sur scène est un moment à ne pas rater.
 

Les prochaines dates françaises

08/10 Festival BAR – Beaumont-en-Véron (37)
11/10 Le Ferrailleur – Nantes (44)
14/10 Avignon Blues Festival – Montfavet (84)
15/10 Théâtre de l'Archipel/El Mediator – Perpignan (66)

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