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France Gall et l'Afrique : l'autre visage de l'artiste disparue

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France Gall, disparue le 7 janvier dernier, était une femme engagée. Parmi les mobilisations de celle qui n'était pas qu'une chanteuse : l'Afrique. Le journaliste Yves Bigot, biographe de Michel Berger, évoque celle qui avait beaucoup fait pour les populations déshéritées du Sénégal. Dans ce pays, où elle possédait une modeste maison, elle parrainait un petit garçon, Babacar.

C'est une France Gall insoumise que les Français découvrent à l'occasion de sa disparition. Insoumise, la chanteuse l'était assurément. Sortie d'une adolescence et d'un début de carrière au cours desquels elle ne contrôlait rien, elle a ensuite mené sa barque avec détermination, assumant ses choix et ses amours. Assumant aussi ses engagements. Loin de l'esbrouffe, la chanteuse qui se reconnaissait de gauche s'était investie, notamment avec l'association "Action, Ecole", dans la défense des populations déshéritées du Sénégal. Ce pays d'Afrique de l'Ouest était devenu le sien, elle y avait acheté une discrète résidence, à quelques kilomètres de Dakar.

Babacar

Cette détermination avait pour elle un visage, celui de Babacar. Fatou, la maman sénégalaise de ce tout petit garçon, avait tenté de lui "donner" son enfant en le déposant dans ses bras. Après réflexion, la chanteuse a préféré ne pas se laisser aller à l'émotion et a choisi de ne pas déraciner Babacar. Sans le couper de sa famille ni de son environnement, France Gall a parrainé l'enfant et gardé contact avec lui. Le journaliste Yves Bigot, auteur d'une biographie de Michel Berger, évoque cet engagement africain de France Gall. 

France Gall et son engagement africain évoqués par Yves Bigot sur le plateau du 20h de France 2

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