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Ibrahim Maalouf nous offre "True Sorry"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
En cette fin d'année 2015, Ibrahim Maalouf sort deux albums qui rendent hommage aux femmes de sa vie. L'un, Kalthoum (Alf Leila Wa Leila), est un hommage à l'immense diva égyptienne Oum Kalthoum; l'autre "Red and Black Light" est consacré aux femmes de son entourage qui l'ont marqué. Ibrahim Maalouf était l'invité du 13 heures de France 2. Il nous offre "True Sorry" de l'album "Illusions".

Avec ces deux albums, Ibrahim Maalouf avait envie de rendre hommage à ces femmes connues ou proches qui ont marqué sa vie d'homme.

"D'abord les femmes de ma famille parce qu'elles ont été l'équilibre de mon environnement pendant des années très compliquées. Les années de guerre comme les années d'exil précise le trompettiste franco-libanais... cet exil qui est aussi une forme de guerre. Il y a les bons côtés, on grandit dans une double culture... mais il y a la distance qui est douloureuse aussi". Ces femmes ont réussi à rendre, malgré tout, sa famille heureuse. 


Oum Kalthoum symbole de l'union arabe

L'hommage à Oum Kalthoum procède d'une admiration pour la voix de la diva égyptienne disparue il y tout juste 40 ans.

"Célébrer Oum Kalthoum aujourd'hui n'est pas anodin, précise Ibrahim Maalouf. C'est une femme qui a pris la parole à une époque et est devenu à travers sa voix un symbole d'union de tout un peuple très différent".

A la question de savoir s'il s'agit d'un album politique? Ibrahim Maalouf répond : "Quand j'étais enfant, j'ai écouté Oum Kalthoum tous les soirs avant de dormir et maintenant quand je vois les communautés du Liban qui se déchirent, que le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et les pays du Golfe sont instables, je me dis que ça ferait du bien de rappeler qu'à une époque, une femme a représenté l'union entre ces pays et ces communautés... que ce soient des arabes musulmans, des arabes juifs ou des arabes chrétiens, il y avait une fusion de ces peuples".

Ibrahim Maalouf a grandi en écoutant de la musique arabe puis du jazz à partir de 17 ans; mais il a aussi joué pendant 25 ans de la musique classique. Alors son plaisir c'est de mélanger ces cultures musicales avec les musiques actuelles. La meilleure façon de le faire c'est encore de composer et de créer de nouvelles choses.

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