Cet article date de plus de huit ans.

Jazz à Juan : le 1er festival à ouvrir dans la région après l'attentat de Nice

Le 56° festival de jazz à Juan a donc commencé avec 4 jours de retard, mercredi 20 juillet ; le temps de partager le deuil des familles de victimes à Nice, la grande ville voisine. Diana Krall et Hugh Coltman ont offert un rayon de soleil aux festivaliers.
Article rédigé par franceinfo - Alban Mikoczy
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Diana Krall à Jazz à Juan, le 21 juillet 2016
 (DR)

"Thank you so much et vive la vie" ; c'est par ces mots tout simples que la canadienne Diana Krall a achevé mercredi 20 juillet au soir son concert à Juan Les Pins devant 2.000 personnes.

  (DR)

Le 56° festival de jazz à Juan a donc commencé avec 4 jours de retard et une minute de silence ; le temps de partager le deuil des familles de victimes à Nice, la grande ville voisine. Ici chacun connait quelqu'un qui se trouvait jeudi soir sur la promenade des anglais, mais annuler le festival aurait signifié donner le dernier mot aux terroristes et Juan ne l'a pas voulu.
Une minute de silence en hommage aux victimes de Nice
 (DR)


Une seule entrée pour accéder aux concerts

La sécurité a été renforcée, il n'y a plus qu'une seule entrée pour accéder à la pinède des concerts, et les contrôles sont plus poussés mais le public a joué le jeu sans broncher.

Reportage J. Sanna / R. De Silvestro / K. Schmid

A l'intérieur de la pinède, le fracas du monde semble plus lointain. Il y a la douceur du climat, la pleine lune qui se lève derrière la scène historique du jazz et le doux ressac de la mer avant les concerts. Comme une parenthèse enchantée, les concerts offrent aux azuréens et aux touristes la possibilité d'oublier peu à peu leurs douleurs, leurs angoisses.
Hugh Coltman à Jazz à Juan, le 21 juillet 2016
 (DR)

Selah Sue, Marcus Miller...

Le programme du festival va se poursuivre comme cela était prévu avec Selah Sue et Marcus Miller ce jeudi 21 juillet ; Eddy Mitchell vendredi 22, Paolo Conte et Robin MacKelle le 23 juillet.

Une édition raccourcie donc mais riche de symboles comme le dit Marcus Miller : "Je crois en la sagesse de l'homme, il faut transmettre la paix et pas la guerre ; nous musiciens sommes des ambassadeurs"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.