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Jazz à Vienne 2017 : le savoureux concert de Zucchero ravit ses fans

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Zucchero, le "Joe Cocker italien", a ravi ses fans hier soir dans l'amphithéâtre de Vienne. Le chanteur de blues rock à la voix éraillée a ouvert les festivités de cette 37e édition. Une grande première pour la star internationale qui n'a pas boudé son plaisir sur la grande scène.

C'est entouré d'une douzaine de musiciens et choristes que Zucchero débarque sur la grande scène de Jazz à Vienne. Avec son chapeau haut de forme vissé sur la tête et sa voix éraillée, il est reconnaissable entre mille. L'artiste est très attendu. Les drapeaux italiens flottent au vent. Parmi la foule, de nombreux Italiens de la région de Vienne, des italophiles, des italophones mais pas que...Les fans de la première heure sont là. Il y a même ceux qui ont fait la route depuis le Piemont comme Gian Paolo pour voir son artiste préféré sur scène pour la première fois. Il n'en a jamais eu l'occasion en Italie !

  (Anne-Elisabeth Philibert)

Après le triomphe de sa tournée en 2013, après un retour sur les planches de l'Olympia en novembre 2016 pour son Black Live tour, Zucchero lance donc la première soirée de Jazz à Vienne. Il démarre le concert avec les titres de son dernier album "Black Cat" comme "Streets of Surrender", cette chanson dont Bono a composé la musique et qui évoque les attentats à Paris. Puis le crooner italien enchaîne avec une belle énergie les tubes qui ont fait son succès depuis 30 ans comme "Diavolo In Me", "Senza Una Donna", "Il Volo".

Le public ne se lasse pas de ses mélodies sensuelles.
  (Anne-Elisabeth Philibert)
C'est la première fois que Zucchero chante dans l'amphithéâtre de Vienne et cela n'est pas pour lui déplaire bien au contraire ! Il adore les lieux chargés d'histoire comme il l'explique dans l'interview qu'il a donnée backstage.

En concert, Zucchero est un homme généreux et d'une grande humilité. Entouré de sacrés musiciens, le crooner italien travaille notamment avec Colin Norfield, l'ingénieur du son des Pink Floyd. 

Reportage : Damien Borrelly - Sophie Villatte 
Puis à la demande d'Arno Bitschy, le réalisateur de Jazz à Vienne, Zucchero prend sa guitare pour un morceau exclusif backstage, quelques heures avec son concert.

Zucchero est l'un des rares artistes italiens connus à l'international, surtout grâce à des duos prestigieux avec Paul Young, Bryan Adams, Bono, Luciano Pavarotti, Elton John ou Tom Jones. "Le Sucre", Fornaciari de nom de famille, enchante son public. A 62 ans, l'homme déborde d'énergie sur scène et donne tout. Il est généreux tant avec ses musiciens qu'avec le public qui battra le rappel à trois reprises. 

  (Anne-Elisabeth Philibert)

L'atiste italien qui compte 60 millions d'albums à son actif n'a pas déçu hier soir à Vienne. Bien au contraire. Chaleureux, ouvert, il a plaisanté avec ses fans. Sa voix se bonifie même au fil du temps. Et c'est le sourire aux lèvres que la foule a quitté les gradins après deux bonnes heures de concert. Quand on pense que Zucchero a croisé la route de Joe Cocker et BB King, Miles Davis, Jeff Beck ou Eric Clapton ! L'homme, amateur de bonne chère et de vin qui a trouvé un idéal de vie dans sa ferme en Toscane, est resté d'une grande simplicité. 

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