Jazz à Vienne : Cécile McLorin Salvant a déjà tout d'une grande
Mardi soir, Cécile McLorin Salvant a partagé la scène avec Seal, deux registres diamétralement opposés, à l'occasion de l'une des dernières soirée de l'édition 2016 de Jazz à Vienne. La All Night Jazz et la soirée blues conclueront le Festival.
La chanteuse franco-américaine est de retour, à la tête de son trio piano-basse-batterie avec "For one to love" dans ses bagages. À 26 ans seulement, elle a été récompensée en février par un Grammy Award pour son dernier disque.
Quand elle fait son entrée sur scène, on peut dire que cette jeune star du jazz est lumineuse ! Tête râsée, épaisse lunettes blanches, rouge à lèvres fluo assorti à sa robe vintage, son look électrisant tranche avec la sobriété de sa musique très jazzy. Au delà de sa présence charismatique, elle fait preuve d'humilité et d'une grande sérénité. Sa voix élastique s'envole dans les notes très graves ou les aigus avec volupté. "I will never marry" est l'une des toutes premières chansons de son spectacle :
Ecoutez l'extrait ci-dessous.
Américaine par son père, Française par sa mère, Cécile McLorin Salvant, qui a étudié le droit à Aix et choisi de vivre à Harlem, est parfaitement bilingue. C'est dans la langue de Molière qu'elle s'est adressée au public tout au long de la soirée.
Elle s'approprie alors "Si j'étais blanche" de la mythique meneuse de revue Joséphine Baker. "Cette chanson m'a toujours plu, explique-elle après le concert, backstage, avant de filer dîner avec sa famille. Elle est si belle mais tellement triste.."Connaissez-vous Joséphine Baker ?
Pour continuer la soirée, elle enchaîne avec le célèbre "Something's coming" de "West Side Story", interprété avec virtuosité, puis une pléiade de chansons d'amour de son propre répertoire, variées et toutes originales.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.