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Jazz à Vienne : "They Call Me Rico", un concentré d'énergie canadienne

Il est passé avant les gouttes. Le Canadien Frédéric Pellerin plus connu sous le nom de "They Call Me Rico" a ouvert une soirée dominicale viennoise qui allait être très arrosée. Ce "one man band" ou homme-orchestre a progressivement fait monter la température avec son blues rock râpeux et très tonique. La confirmation d'un talent singulier.
Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
They call me Rico
 (Xavier Rauffet)

On pourrait le croire un peu seul et un peu perdu au milieu de la scène de Jazz à Vienne qui attend Lucky Peterson. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, They Call Me Rico a un physique et une énergie qui remplissent vite l'espace.

  (Jean-Michel Ogier)
Le grand public l'a découvert en 2011 avec son 1er album éponyme très bien accueilli par la critique. Ce qui l'a amené à Vienne. D'abord en toute discrétion, sur une petite scène puis l'an dernier à Cybèle. 

Comme il l'explique au public avec son accent québécois : "En 2013, je me suis dit '2014 à Vienne sera romain ou ne sera pas' ". Les organisateurs l'ont entendu et ont bien eu raison de le programmer sur la grande scène. 

En une demi-heure, celui qui s'est désormais installé à Lyon, a imprimé le rythme de la soirée.avec sa guitare accoustique électrifiée et sa grosse grosse caisse jumbo .

Au programme pour l'essentiel des compositions de son deuxième opus "This kind of life" que le Québécois a enregistré, comme le premier, en analogique et en live. Et c'est vrai que son répertoire prend toute son ampleur en public. Son Raw Blues fait mouche même si les spectateurs mettent un petit moment à s'échauffer. 

En quelques morceaux, They Call Me Rico a laissé son empreinte. Comme un clin d'oeil, nous aurons même droit à un bout de "Whole Lotta Love" qu'un certain Robert Plant avait entonné quelques jours auparavant sur cette même scène.
 

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