Cet article date de plus de six ans.

La 37e édition de "Jazz sous les pommiers" fait la part belle aux jeunes talents

C’est après Marciac et Vienne le troisième plus grand festival de jazz de France. C’est parti, pour "Jazz sous les pommiers". Jusqu’au 12 mai à Coutances, 82 concerts rassemblant des artistes venus de 24 pays, vont animer la petite cité normande. Des artistes internationaux donc, mais aussi beaucoup de jeunes talents francophones. Culturebox vous propose plusieurs live.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Mélanie De Biasio en concert, l'un des rendez-vous marquants de la première journée de Jazz sous les pommiers.
 (France 3 / Culturebox)

"On a envie de défendre la richesse de la scène hexagonale, il y a largement de quoi faire dans le jazz français". Denis Lebas, le directeur de "Jazz sous les pommiers" annonce la couleur. Pour sa 37e édition, son festival joue la carte du bleu, blanc, rouge  avec environ la moitié de musiciens français. Parmi eux, des artistes confirmés comme Richard Galliano, Sylvain Luc, Stéphane Belmondo ou encore Anne Paceo, choisie cette année comme "artiste en résidence". Mais aussi beaucoup de jeunes pousses du jazz dont la spontanéité fait souffler un vent de fraîcheur sur la manifestation.

Reportage : S. Lemaire / M. Van Bellinghen / B. Odolant

Le ton a été donné dès le concert d’ouverture ce samedi à 14h15 avec Papanosh, un groupe rouennais spécialiste de l’improvisation. Un retour aux racines du jazz, à cette liberté qui en fait la musique de tous les combats. "Dans notre groupe il n’y a pas de leader", confirme l’un des membres du quintet, "chacun apporte sa contribution".     
Même philosophie du laisser vivre, laisser jouer chez Mélanie De Biasio. Après le succès son dernier album "Lilies" sorti en 2017, la chanteuse belgo-italienne n’est plus une débutante. Son concert samedi après-midi à "Jazz sous les pommiers" a d’ailleurs affiché complet. Sa voix douce et hypnotique entraîne le public dans des voyages musicaux aux confins du jazz. Une musique envoûtante, immersive sans laquelle l’impro, qu’elle appelle "création spontanée" revêt une importance particulière.        
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.