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Le géant des médias Vivendi veut s'emparer de l'agence de publicité Havas
Vivendi a annoncé, jeudi, avoir fait au Groupe Bolloré une offre de rachat de sa participation à l'agence publicitaire Havas. Dans un communiqué, le géant des médias a expliqué vouloir construire un "leader mondial" des contenus culturels et de la communication. Il en a également profité pour afficher sa confiance quant au redressement de Canal+, sa filiale TV.
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Le géant des médias Vivendi veut s'emparer de la participation de 60% du Groupe Bolloré dans Havas, pour plus de 2,3 milliards d'euros, d'ici la fin juin ou début juillet, a indiqué sa direction au cours d'une conférence téléphonique.
Étant également actionnaire principal de Vivendi, il s'agirait donc d'un rachat par le groupe de Vincent Bolloré, de sa propre participation dans l'agence Havas, dont le PDG n'est autre que ... son fils, par ailleurs membre du conseil d'administration de Vivendi. Le groupe Bolloré serait, in fine, à la tête d'un regroupement d'actifs pesant plus de 13 milliards d'euros de chiffres d'affaires, pour près de 43 000 salariés combinés. Vivendi élargirait son emprise médiatique, alors qu'elle est déjà maison mère de Canal+, Universal, Dailymotion et Gameloft.
L'idée d'un rapprochement entre les deux groupes faisait saliver les marchés depuis que Vincent Bolloré avait déclaré aux Echos, en mai 2016, qu'il était "évident qu'un jour il y aurait quelque chose entre Vivendi et Havas". Il s'agirait aussi d'un retour aux sources puisque les deux compagnies n'en faisaient qu'une dans les années 1998 à 2000, sous la direction de Jean-Marie Messier.
Étant également actionnaire principal de Vivendi, il s'agirait donc d'un rachat par le groupe de Vincent Bolloré, de sa propre participation dans l'agence Havas, dont le PDG n'est autre que ... son fils, par ailleurs membre du conseil d'administration de Vivendi. Le groupe Bolloré serait, in fine, à la tête d'un regroupement d'actifs pesant plus de 13 milliards d'euros de chiffres d'affaires, pour près de 43 000 salariés combinés. Vivendi élargirait son emprise médiatique, alors qu'elle est déjà maison mère de Canal+, Universal, Dailymotion et Gameloft.
L'idée d'un rapprochement entre les deux groupes faisait saliver les marchés depuis que Vincent Bolloré avait déclaré aux Echos, en mai 2016, qu'il était "évident qu'un jour il y aurait quelque chose entre Vivendi et Havas". Il s'agirait aussi d'un retour aux sources puisque les deux compagnies n'en faisaient qu'une dans les années 1998 à 2000, sous la direction de Jean-Marie Messier.
Deux activités complémentaires
Le regroupement permettrait à Vivendi de profiter des technologies d'analyse de comportement des consommateurs, et des données, bien maîtrisées par Havas. Les agences de publicités sont aussi spécialistes des contenus courts, alors que Vivendi a récemment lancé de nouvelles offres de vidéos courtes pour mobiles.
Le géant des médias, qui publiait jeudi ses résultats trimestriels, a par ailleurs affiché sa confiance sur un redressement des comptes de sa filiale de TV payante Canal+ à partir du deuxième semestre, et a indiqué que celle-ci avait commencé à enrayer la fuite de ses abonnés. "En mars, pour la première fois depuis de nombreux trimestres, le nombre de nouveaux abonnements aux chaînes payantes a compensé celui des désabonnements", a indiqué le groupe, sans préciser de chiffres. La chaîne cryptée, en perte de vitesse depuis de nombreuses années, est en grande difficultés depuis son rachat par Vivendi et sa réorganisation interne par Vincent Bolloré.
Le géant des médias, qui publiait jeudi ses résultats trimestriels, a par ailleurs affiché sa confiance sur un redressement des comptes de sa filiale de TV payante Canal+ à partir du deuxième semestre, et a indiqué que celle-ci avait commencé à enrayer la fuite de ses abonnés. "En mars, pour la première fois depuis de nombreux trimestres, le nombre de nouveaux abonnements aux chaînes payantes a compensé celui des désabonnements", a indiqué le groupe, sans préciser de chiffres. La chaîne cryptée, en perte de vitesse depuis de nombreuses années, est en grande difficultés depuis son rachat par Vivendi et sa réorganisation interne par Vincent Bolloré.
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