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Le New Morning à Paris : une histoire de femmes
C'est le temple du jazz à Paris. Depuis 32 ans, le New Morning accueille les plus grands artistes internationaux. Derrière cette réussite, une femme : Eglal Farhi qui passe aujourd'hui le flambeau à sa fille Catherine.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : A.Dorgans / A.Delcourt / J-P.Frescaline / D.Reutenauer
La vie d'Eglal Farhi est un roman. Née en Egypte dans les années 20, elle doit fuir son pays en 1967 après la guerre des 6 jours, chassée par le régime de Nasser. Son mari Ibrahim est journaliste. Comme elle. Mais ce qui les lie vraiment, c'est leur passion commune du jazz. Une passion familiale : les deux fils aînés d'Ibrahim, Alain et Daniel, nés d'un premier mariage avec une ressortissante suisse, fondent en 1976 un club de jazz à Genève, le New Morning.
Nouveau temple du jazz à Paris
Eglal, qui vit alors depuis près de 25 ans à Paris, est conquise. Elle aussi prêchera la bonne parole du jazz, mais à Paris. En 1981, elle ouvre un deuxième New Morning. Presque 30 ans après le Saint-Germain-des-Prés de Vian, Greco et Sartre, le jazz et la soul ont une nouvelle adresse dans la capitale, rue des Petites écuries dans le 10e arrondissement.
Dès l'ouverture, les plus grands répondent présents : Richie Havens, Chet Baker et Martial Solal - entre autres - se produisent à l'ouverture du club.
Les artistes s'y sentent chez eux
Depuis, ces artistes sont devenus des amis personnels de la famille Farhi. Car comme le dit Madame Farhi, "ici ,"this is home"", c'est la maison. La proximité avec le public, l'amour de la musique qu'ils ressentent à leur arrivée les séduit. Aujourd'hui, la relève est assurée. Catherine, la fille d'Eglal Farhi, prend le relais. Le New Morning est décidément une grande famille.
Nouveau temple du jazz à Paris
Eglal, qui vit alors depuis près de 25 ans à Paris, est conquise. Elle aussi prêchera la bonne parole du jazz, mais à Paris. En 1981, elle ouvre un deuxième New Morning. Presque 30 ans après le Saint-Germain-des-Prés de Vian, Greco et Sartre, le jazz et la soul ont une nouvelle adresse dans la capitale, rue des Petites écuries dans le 10e arrondissement.
Dès l'ouverture, les plus grands répondent présents : Richie Havens, Chet Baker et Martial Solal - entre autres - se produisent à l'ouverture du club.
Les artistes s'y sentent chez eux
Depuis, ces artistes sont devenus des amis personnels de la famille Farhi. Car comme le dit Madame Farhi, "ici ,"this is home"", c'est la maison. La proximité avec le public, l'amour de la musique qu'ils ressentent à leur arrivée les séduit. Aujourd'hui, la relève est assurée. Catherine, la fille d'Eglal Farhi, prend le relais. Le New Morning est décidément une grande famille.
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