Johnny Hallyday et ses auteurs, le secret de sa longévité
Pur produit des années yéyés, Johnny Hallyday se rend compte après 10 ans de carrière, à la fin des années 60, qu’il est un peu dépassé par la "nouvelle génération" de chanteurs et qu’il lui faut s’adapter. Et si le rocker restera fidèle à ses auteurs "historiques", Gilles Thibault, Jean Renard, Ralph Bernet, Georges Aber et bien sûr Michel Mallory, il va vite comprendre l’intérêt de faire appel à de nouveaux auteurs pour coller à l’air du temps.
A partir des années 80, il va s’entourer sur chaque projet des paroliers et musiciens en vogue, qui vont lui de traverser les époques et même conquérir de nouveaux publics, même chez les plus jeunes.
Reportage : N. LEMARIGNIER / V. CASTEL
Balavoine, Berger, Goldman et les autres
En perte de vitesse au début des années 80, avec déjà 20 ans de carrière au compteur, Johnny fait appel à un jeune chanteur-compositeur en vogue nommé Daniel Balavoine. Puis viendra en 1984, l'album "Rock’n’roll Attitude" qui va marquer son grand retour sur le devant de la scène, avec le titre phare "Quelque chose de Tennessee". Un album signé du prolifique Michel Berger.Désormais, sur chaque nouveau projet Johnny prendra l’habitude de convoquer la jeune garde ou les auteurs à succès. Après Michel Berger, c’est Jean-Jacques Goldman qui lui concocte l’album "Gang" truffé de tubes. Puis un parolier à succès, Etienne Roda-Gila, ancien parolier de julien Clerc, lui écrit l’album "Cadillac", avec notamment le titre "Mirador", première collaboration avec son fils David.
David Hallyday qui a son tour lui écrira un album "Sang pour sang" en 1999. Viendront ensuite Gérald de Palmas, Bruel, Obispo, Zazie, Fred Blondin, puis avec moins de succès -M- Miossec, Jeanne Cherhal ou plus récemment Yodelice.
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