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Héritage de Johnny : l'avocat de Laeticia Hallyday refuse (pour l'instant) la médiation proposée par le juge

La mise en place d'une médiation, en l'accord de toutes les parties, aurait permis d'éviter un procès.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Laeticia Hallyday,  Laura Smet et David Hallyday, le 9 décembre 2017 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le feuilleton judiciaire concernant l'héritage de Johnny Hallyday n'est pas terminé. L'avocat de Læticia a refusé, jeudi 24 mai, la médiation proposée par le juge et les avocats de Laura Smet et David Hallyday lors d'une audience au tribunal de Nanterre. La mise en place d'une médiation aurait permis d'éviter un procès.

Les différentes parties s'étaient retrouvées au tribunal de Nanterre pour fixer le calendrier de la procédure, mais l'avocat de Læticia Hallyday a soulevé un incident de procédure pour contester la compétence du tribunal, précise BFMTV. Une nouvelle audience, publique cette fois, a été fixée au 22 novembre pour évaluer la compétence du tribunal.

Rien n'a été refusé "définitivement"

"Cela veut dire que nous nous engageons dans un débat qui sera dur et long", a précisé Emmanuel Ravanas, l'avocat de Laura Smet, assurant que "nous arriverons à la conclusion que chacun connaît : Johnny Hallyday était une partie de la France et le débat de sa succession doit être appréhendé par le droit français", et non pas américain, comme entend le prouver l'avocat de Læticia Hallyday, Ardavan Amir-Aslani.

Dans l'après-midi, l'avocat de Læticia Hallyday, Ardavan Amir-Aslan, a précisé dans un communiqué cité par BFMTV que "rien n'a été refusé définitivement" et que la volonté de négocier de la partie adverse était "un pur artifice de communication sans aucune proposition concrète, ce que nous déplorons". "Il est inadmissible, explique-t-il, que la partie adverse prétende aujourd'hui, par déclaration publique, regretter qu’une conciliation n’ait pas encore eu lieu."

Il y a peine 3 mois, c’est elle-même [la partie adverse] qui a engagé une bataille judiciaire et médiatique à outrance sans aucune forme de discussion amiable préalable.

Ardavan Amir-Aslani

dans un communiqué

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