Biographe de Johnny Hallyday, Jean-François Chenut, revient sur les moyens colossaux engagés pour l'organisation des concerts de l'ex-idole des jeunes.
Johnny Hallyday peut se raconter à travers sa passion des États-Unis. Un enthousiasme pour la culture américaine qui débute "quand il découvre le rock n' roll et Elvis Presley à travers un Western", explique Jean-François Chenut, l'un des biographes de l'artiste. Mais lorsqu'il débarque à Nashville, Johnny Hallyday déchante : "Il découvre une Amérique très différente de celle de ses rêves. Il imaginait les grandes chevauchées et les plaines, mais voit plutôt des gratte-ciel".
Un album posthume en 2018
L'artiste français exporte néanmoins en France le show-business à l'Américaine. Pour preuve, ses tickets de concert très travaillés et marketés. "Un spectacle de Johnny Hallyday, c'est une énorme entreprise" où des moyens considérables sont mis dans les décors, les lumières et la musique.
Johnny Hallyday, une machine à cash pour autant ? "Il y a un département merchandising qui essaye toujours de faire preuve d'imagination et de trouver à chaque spectacle [...] des produits qui vont plaire aux fans de Johnny", explique le biographe. Jean-François Chenut confirme également la sortie prochaine d'un album posthume : "Il a pu enregistrer dix chansons entre Los Angeles et Paris".
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