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Mort de Johnny : "Il a toujours dépensé sans compter "

Invité sur franceinfo, l'animateur de radio Jean-Bernard Hebey, rappelle que Johnny, "à lui tout-seul c'était une industrie absolument colossale", "comme l'était Elvis Presley".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Johnny Hallyday, le 28 mars 2011. (BERTRAND GUAY / AFP)

Revenant sur les rapports de Johnny Hallyday à l'argent, l'animateur de radio Jean-Bernard Hebey, qui a notamment animé Salut les Copains, sur Europe 1, affirme, mercredi 6 décembre, sur franceinfo, que "Johnny a toujours dépensé sans compter."

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franceinfo : Johnny a-t-il failli être ruiné ? 

Jean-Bernard Hebey : Avec cent millions de disque vendus, vous n'avez qu'à faire la multiplication, sans compter je ne sais combien de dizaines ou centaines de millions de tickets de spectacles vendus, de T-shirt vendus, de casquettes, de membres du club, de tout ce que vous voulez… Johnny, à lui tout-seul, était une industrie absolument colossale, comme l'était Elvis Presley. Et Johnny a toujours dépensé sans compter.

Il le disait lui-même l'argent ne l'intéressait pas...

L'argent ne l'intéressait pas vraiment : ce qu'il voulait, c'était avoir ce qu'il voulait. Il voulait une nouvelle voiture, il achetait la nouvelle voiture. Il voulait une nouvelle maison, il achetait une nouvelle maison, il en avait deux, trois, quatre… Il se débrouillait comme il pouvait. Et la façon la plus simple, c'était de signer à chaque fois un contrat avec une maison de disques, et il leur redonnait cinq ans de plus à chaque fois, et donc la maison de disques lui avançait l'argent. Et très souvent, d'ailleurs, les maisons de disques, comme il avait des retards d'impôts également, étaient elles-mêmes propriétaires des maisons, et, lui, Johnny, il s'en foutait complètement.

L'essentiel était de vivre...

Quand on était producteur de Johnny Hallyday, on savait qu'on avait de fortes chances de perdre de l'argent parce que, là encore, pour les spectacles, et ça c'était bien avant les Bercy, les Palais des Sports, les Stade de France, avec RTL, on a organisé des concerts simplement au Palais des Sports de Versailles, il ne voulait même pas savoir ce que ça coûtait : il disait "Je veux des acrobates qui sautent du plafond", et il les avait !

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