Musique : le succès très lucratif des chanteurs disparus
Qu'il s'agisse de Johnny Hallyday, de Charles Aznavour ou encore de Claude François, comment les maisons de disques retrouvent-elles des pépites inédites ?
Un an après sa mort, Johnny Hallyday bat encore des records. En 2018, il est l'artiste qui a vendu le plus de disques à l'échelle planétaire. Son album posthume s'est écoulé à plus de 1,5 million d'exemplaires. Des chiffres impressionnants qui confirment une tendance. Il y a une vie après la mort pour ces grands chanteurs disparus, une vie discographique remplie de compilations d'inédites et d'intégrales sur lesquelles les fans continuent de se ruer.
Une logique commerciale qui vient des États-Unis
Dans le trésor de guerre de Universal, endroit tenu secret, dorment les enregistrements studio d'artistes prestigieux. 160 000 bandes magnétiques conservées à température constante, certaines ont plus de 60 ans. Deux inédits de Serge Reggiani ont été découverts ici et figureront dans l'intégrale, qui sortira en mai prochain. Avant cela, direction le studio où les bandes sont d'abord numérisées. Des heures de travail également pour proposer un mixage plus contemporain. Soigner le son, mais aussi l'image en trouvant de nouvelles photos inédites. Une logique commerciale qui a fait ses preuves aux États-Unis. Michael Jackson, comme Elvis Presley, ont généré plus d'argent après leur mort que de leur vivant.
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