: Vidéo "Nous avons tous quelque chose en nous de Jacques Chirac" : quand Johnny Hallyday chantait pour les politiques
En plus d'un demi-siècle de carrière, le chanteur a croisé la route de nombreuses personnalités politiques. Souvent de droite, mais pas seulement.
Tout au long de sa carrière, Johnny Hallyday n'a pas caché ses préférences politiques, en soutenant publiquement de nombreux candidats à la présidence de la République. Dès 1974, il s'engage à droite, en soutenant Valéry Giscard d'Estaing pour la présidentielle et en prenant la pose avec un T-shirt "Giscard à la barre". Puis ce sera Jacques Chirac. "Nous avons tous en nous quelque chose de Jacques Chirac", lance-t-il sur scène en 1988.
>> Johnny Hallyday est mort. Suivez les hommages dans notre direct
Mais si Johnny est de droite, sa musique, qui ne véhicule pas de message politique, résonne aussi à la fête de l'Humanité, grand-messe du Parti communiste. "Johnny Hallyday, vous allez l'avoir et je vais l'écouter avec vous. Mais vous l'aurez d'autant plus vite que j'aurai terminé mon discours", ironise George Marchais, le secrétaire général du PCF, en 1985.
L'idylle avec Nicolas Sarkozy
Au début des années 2000, il jette son dévolu sur Nicolas Sarkozy, en s'investissant dans sa campagne. "La France, la majorité, a voulu un changement. On va l'avoir avec Nicolas Sarkozy, se félicite-t-il après l'élection de son ami à la présidence de la République en mai 2007. C'est un homme d'honneur, qui aime sa famille et ses amis. Un homme qui aime tout ça ne peut pas trahir son pays."
Depuis cette élection, Johnny Hallyday, qui a été très critiqué pour cette prise de position, s'est fait plus discret. Il ne se mêlera "plus jamais ouvertement de politique", prévenait-il dans une interview, peu avant la présidentielle de 2012. Je n'ai pas l'intention de donner mon avis sur quoi que ce soit. Je crois qu'un artiste n'a pas à se prononcer." Il disait alors avoir eu "tort" de le faire par le passé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.