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Katie Melua : "Ultimate Collection", un album de tubes pour un hiver en douceur

Révélée en 2003 par un premier album "Call off the Search, la chanteuse anglaise d'origine géorgienne, Katie Melua, a vendu depuis plus de 11 millions d'albums. Actuellement en tournée avec l'album "In Winter" elle nous offre une compilation de quinze ans de carrière, de quinze ans de tubes, personnels mais aussi de reprises très réussies. Un album indispensable pour bien passer l'hiver.
Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 3min
Katie Melua sur la pochette de "Ultimate Collection"
 (Teteshka Photography)

En 2003 le monde découvrait la douce voix de Katie Melua dans un premier album "Call off the search" marqué par le single "The closest thing to crazy". Onze millions d'albums vendus. Le succès fut immédiat et chacun des six albums qui ont suivi  ont propulsé toujours un peu plus haut la petite fille de Géorgie devenue anglaise. Qui n'a pas fredonné un jour "Nine million bicycles" du remarquable "Piece by piece" ? Les mélodies de Katie Melua se sont doucement installées dans nos têtes pour ne plus en sortir. Et l'album "Ultimate collection" vient nous rappeler avec délice que cela dure depuis 15 ans.

Dans la douceur de l'hiver

Un concert, même s'il est basé sur un album, en l'occurence "In Winter" sorti en 2016, est toujours un "Best Of" sur scène. A l'Amphithéâtre de Lyon, Katie Melua a offert au public un subtil mélange de ses tubes semés en 15 ans de carrière et cet opus hivernal si personnel.

"In Winter" est en effet l'album du retour aux sources après les années éblouissantes et enivrantes d'un succès planétaire ponctuées d'un gros passage à vide en 2010. Un album que Katie Melua a enregistré à Gori sa ville natale en Géorgie, en compagnie du Gori Women Choir, un choeur de femmes qui l'accompagne dans sa tournée.

Gori Women Choir : un surcroît d'émotions

D'abord seule en scène puis rejointe par son frère Zurab à la guitare puis par Tim Harries (Basse), Mark Edwards (claviers) et Nicky Hustinx (batterie), Katie Melua distille quelques uns des titres qui ont fait sa légende. En arrière plan, les dessins animés d'un maître en la matière, Niroot Puttapipat, nous plongent déjà dans l'hiver. Puis le choeur des femmes de Gori entre en scène et enveloppe de douceur "River" ... 

puis le superbe "Dreams on Fire". Le frisson nous gagne.


Avant l'entracte, Katie Melua se retrouve seule pour nous offrir avec sa guitare accoustique une version très personnelle et épurée du "jamesbondien" "Diamonds are Forever", interprété par Shirley Bassey.

Il faut dire que Katie Melua, au delà des titres comme "Piece by Piece", "Belfast", "Nine Million Bicycles" qui ont fait sa gloire, aime reprendre à sa façon des chansons qui l'ont marquée. C'est ainsi que sur scène, outre "Diamonds are Forever", elle s'empare avec une aisance déconcertante de "Wonderful life" de Black, de "Fields of Gold" de Sting, qu'elle déshabille de leurs arrangements initiaux pour se les approprier en toute simplicité et envoûter le public. 

Accompagnée du Gori Women's Choir, elle réserve pour le final du concert un "What a Wonderful World" lumineux qui efface la déception de ne pas entendre sa version du cultissime "Bridge over Troubled Water" de Simon and Garfunkel.


"Bridge over Troubled Water" que l'on retrouve, comme toutes les reprises qui lui sont chères, dans l'album "Ultimate Collection" dont on espère, contrairement à ce que son titre pourrait laisser entendre, qu'il ne sera pas le dernier.

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