L'Instant T de Claire-Maire Le Guay, virtuose
On débute cette émission avec Mozart : quelques secondes de sa Sonate pour piano n°11 en La majeur. Cet air, Claire Marie Le Guay l’invité de L’instant T l’adore ! Elle est une grande pianiste interprète : vingt-cinq albums, elle est également lauréate de multiples prix dont une Victoire de la musique. Si j’ai choisi ce petit extrait de Mozart c’est parce qu’elle dit dans son livre « La vie est plus belle en musique » (éditions Flammarion).
On débute cette émission avec Mozart : quelques secondes de sa Sonate pour piano n°11 en La majeur. Cet air, Claire Marie Le Guay l’invité de L’instant T l’adore !
Elle est une grande pianiste interprète : vingt-cinq albums, elle est également lauréate de multiples prix dont une Victoire de la musique. Si j’ai choisi ce petit extrait de Mozart c’est parce qu’elle dit dans son livre « La vie est plus belle en musique » (éditions Flammarion).
Enfant, cette musique vous saisissait : « Mozart me questionnait dans une langue que je n’avais jamais entendu mais que je comprenais mieux que tout autre. Je rencontrais ce qui allait changer mon rapport à la vie et à moi-même ».
Son Instant T c’est cette rencontre avec un instrument de musique: le piano!
Claire Marie Le Guay explique que le piano est son meilleur ami. « Être pianiste c’est 3h par jours a 8 ans et ne plus jamais compter ses heures de travail sa nuit durant ... » dit-elle. Car sinon cela se sent, c’est en tout cas ce qu’assurait Arthur Rubinschten que cite la pianiste : « Un jour sans piano ça va, deux jours sans piano je l’entends, trois jours sans piano le public l’entend. ». Ce n’est donc pas comme le vélo... Nous écoutons un concerto de Brahms interprété par Claire Marie Le Guay. Tout à l’air si fluide quand elle joue, pourtant elle nous explique que jouer du piano est très physique, que ça peut faire mal aux mains, « cogner »… qu’il y a des morceaux durs à jouer physiquement comme certains de Prokofiev. Nous évoquons l’importance du silence, même en concert : « Tout commence et s’achève par un silence ».
Elle reprend cette citation de Victor Hugo : « La musique exprime ce qui ne peut pas être dit et sur quoi il est impossible de rester silencieux ». Nous évoquons la réparation des concerts, le trac… Chopin disait « je me cloître pendant 15 jours et je joue Bach. Je ne joue pas mes compositions » et aussi l’écoute du public : un fil tendu dans la salle. Nous écoutons un extrait de la partition que Claire Marie Le Guay emmènerait sur une île deserte : Le concerto de Brahms pour piano n 1 en ré mineur Enfin elle nous raconte sa dernière aventure : une pièce pianiste/comédien avec Francis Huster sur la vie d’Horowitz qui raconte un parcours bouleversant d'un homme ordinaire devenu l'un des plus grands pianistes du monde.
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