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Le marché de la musique enregistrée poursuit sa chute

Pour la huitième année consécutive le marché de gros de la musique enregistre une baisse de 5,9%. Une chute contre laquelle l'essor des ventes numériques et l'adoption de la loi Hadopi de lutte contre le téléchargement illégal ne semblent rien pouvoir.
Article rédigé par franceinfo
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2010 avait pourtant tout d'une bonne année, en particulier sur le plan des ventes numériques. Celles-ci représentent en effet 16% du chiffre d'affaires des éditeurs phonographiques. L'année a été marquée par l'explosion (+60,5%) des abonnements à un service de musique en ligne. Fin décembre, plus de 600.000 personnes avaient souscrit à ce type de services, la vaste majorité (500.000) étant clientes de l'offre lancée mi-août par l'opérateur Orange et le site de streaming Deezer.

Le téléchargement est également en hausse. Sur ce segment, les ventes en gros ont augmenté de 19,6% sur l'année à 47,4 millions d'euros. Les ventes de titres ont augmenté de 35,4% et celles d'albums de 34,6%. 10% des albums vendus sont désormais téléchargés.

Mais ces bons chiffres ne suffisent pas à enrayer la baisse du marché de gros de la musique. En 2010, le marché physique (ventes de CD et DVD) a poursuivi son repli, avec une baisse de 8,9%. Il a représenté 466,3 millions d'euros. "Les ventes physiques ont été très fortement touchées au quatrième trimestre par les grèves et les intempéries", a noté le Snep, le principal syndicat de producteurs de disques.

Caroline Caldier, avec agences

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