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Le pianiste Aldo Ciccolini est mort

Ce musicien français d'origine italienne était le doyen des grands maîtres du clavier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le pianiste Aldo Ciccolini lors de la remise de sa légion d'honneur, le 14 mars 2012 au palais de l'Elysée, à Paris. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Le pianiste français d'origine italienne Aldo Ciccolini est mort dans la nuit du samedi au dimanche 1er février à son domicile à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à l'âge de 89 ans, a annoncé son manager et ami Paul Blacher. "Il est décédé à son domicile cette nuit. Il était dans état général fragile, il n'y a pas quelque chose qui s'est déclenché brutalement. Il était à l'hôpital depuis quelques semaines et était rentré la semaine dernière chez lui", a-t-indiqué.

Né à Naples le 15 août 1925 dans une famille mélomane, Aldo Ciccolini était le doyen des grands maîtres du clavier. Il travaille d'abord le piano, puis la composition, avant de remporter prix sur prix et de se voir confier une classe au Conservatoire dès 1947. Deux ans plus tard, il triomphe du redoutable concours Marguerite Long-Jacques Thibaud à Paris, où il s'installe.

De Debussy à Satie en passant par Ravel

Sa carrière internationale démarre en 1950 à New York, sous la direction de Dimitri Mitropoulos. Découvreur de compositeurs et infatigable "passeur" de musique, Aldo Ciccolini défend des musiciens français parmi les plus connus –Debussy, Ravel, Saint-Saëns– mais pas seulement. Il exhume aussi des compositeurs négligés par la critique, comme Erik Satie, Valentin Alkan, Déodat de Séverac, Emmanuel Chabrier ou Alexis de Castillon.

Musicien pudique, Aldo Ciccolini estimait que "l'artiste doit se faire oublier comme entité physiologique". Soliste des plus grandes formations symphoniques mondiales, il a joué sous la direction de chefs illustres, dans d'innombrables pays.

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