Le studio Universal prépare un biopic sur la chanteuse Britney Spears

Universal Pictures a annoncé jeudi 1er août préparer un biopic sur Britney Spears. Le studio a en effet récemment remporté une "enchère très compétitive" pour les droits d'adaptation cinématographique de La Femme en moi, les mémoires de la chanteuse.

Selon le communiqué partagé par le studio, le producteur de La La Land, Marc Platt, devrait superviser le projet. "Je travaille sur un projet secret avec #MarcPlatt. Il a toujours fait mes films préférés", a annoncé Britney Spears jeudi sur les réseaux sociaux. Le réalisateur de Crazy Rich Asians, Jon Chu, est pressenti pour diriger le film, a également indiqué la société.

Connu pour ses biopics musicaux à l'instar de 8 Mile sur le rappeur Eminem, le studio prépare aussi d'autres biopics sur la vie du rappeur Snoop Dogg et celle du chanteur Prince, décédé en 2021. Le film dédié à la vie de Britney Spears n'a pas encore de date de sortie.

Des mémoires sans concessions

L'écriture de La Femme en moi, texte sur lequel se fonde le scénario du biopic, avait permis à la chanteuse, une fois libérée de la tutelle qui a réglé chaque aspect de sa vie pendant 13 ans, de se réapproprier son histoire.

L'interprète de Toxic y revient sur les batailles juridiques qui l'ont opposée à sa famille et, de son enfance pauvre passée dans l'ombre d'un père alcoolique, à sa relation avec Justin Timberlake, en passant par le harcèlement des paparazzis, n'élude rien. Elle y révèle notamment que Justin Timberlake l'a poussée à avorter au cours de leur relation.

Après sa descente aux enfers en 2007, la chanteuse avait été placée sous la tutelle de son père Jamie Spears, qui contrôlait son argent et sa vie privée, alors même qu'elle enchaînait les concerts à Las Vegas. "Si je n'étais pas en état de prendre des décisions, pourquoi m'estimait-on capable de me produire en public ?", interroge la chanteuse dans son livre, en racontant qu'elle n'était même plus maîtresse de son alimentation.

Poussée par ses fans, rassemblés sous le slogan "Free Britney", la pop star a fini par se rebeller et la justice américaine a cassé cette tutelle en 2021. Son père a toujours affirmé qu'il avait à cœur l'intérêt supérieur de sa fille.