Le chanteur canadien, légende du folk, laisse derrière lui des textes sombres et une vie marquée par le mysticisme.
Leonard Cohen avait une voix semblable à nulle autre, des textes sombres, des mélodies addictives, pour composer la bande-son de toute une génération. C'est en 1967 que le chanteur sort de l'anonymat, quelques années après Bob Dylan. Sa musique, c'est du folk dans lequel il raconte ses chagrins et son mal-être, il habille de mots ses angoisses et sa dépression.
Montréal pleure l'enfant du pays
Leonard Cohen trace sa route, indifférent à la vague musicale. En 1984, il signe un nouveau tube mondial, "Hallelujah". Mais dix ans plus tard, il choisit de disparaître, en pleine crise mystique. Lorsqu'on le retrouve, il est devenu moine bouddhiste. La scène lui manque et il finit par y remonter, la voix toujours plus grave, l'élégance intacte. À Montréal, la population pleure l'enfant du pays. À 82 ans, Leonard Cohen se savait proche du départ. Il y a trois semaines, il sortait un album testament, plus noir que jamais.
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