Les disquaires en appellent à Aurélie Filippetti
Le Calif (disquaires indépendants) et la SDLC (enseignes culturelles, dont Cultura, Chapitre, Furet du Nord...) demandent la mise en place d'un crédit d'impôt et de mécanismes d'aides pour soutenir la diversité des stocks dans les magasins et leur maintien à moyen terme.
Ils demandent également à la ministre d'"aider les performances d'artistes réalisées chez les disquaires en permettant aux disquaires d'être éligibles à une partie des aides issues de la copie privée, qui aujourd'hui ne sont disponibles qu'aux seuls producteurs".
Ils souhaitent aussi un encadrement des usages commerciaux en vigueur "pour redonner une cohérence au prix du disque qui, à force de soldes à répétition, est devenu incompréhensible pour le public".
Les signataires dénoncent "l'immobilisme" et le "manque d'unité" de la filière musicale et déplorent la "disproportion gigantesque" entre les aides à la production phonographique et celles à la diffusion physique du disque.
Il estiment que, malgré la crise du disque, "la vente physique de musique enregistrée continue d'avoir un avenir" et jugent que le réseau national des disquaires est "indispensable pour l'accès du public à la diversité musicale", pour "la survie économique de la filière musicale" et "l'animation commerciale des territoires".
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