Les petits disquaires résistent encore et toujours...
Jusque dans les années 80, il y en avait partout. La moindre ville de banlieue comptait au moins un magasin de disques. L'heure était aux 33 et 45 tours, à la cassette audio. Puis les disquaires ont été successivement frappés par plusieurs tsunamis. L'ouverture de supermarchés de la culture, d'abord. Quand les disquaires pouvaient présenter quelques centaines de références en quelques exemplaires, ces immenses temples de la consommation musicale croulaient sous les bacs. Il y eu ensuite le numérique. Les CD sont arrivés, quasiment d'un mois sur l'autre les disquaires sont restés avec leurs stocks de vinyle sur les bras et ont du réassortir leur stock.
Puis les MP3 ont tout ravagé. La dématérialisation de la musique, sa vente ou son piratage par Internet ont failli achever le métier.
Reportage : D. Laveau, S. Hamon, F. Gallard, M. Coudrin
Ceux qui ont survécu le doivent à un miracle, ou à des choix judicieux. Les disquaires spécialisés dans les labels indépendants, par exemple, dans les disques rares ou ce qu'on appelle des niches. Et le vinyle !
Le bon vieux 33 tours, le 45 tours des boums, ont permis à ceux qui n'avaient pas lâché le vinyle de se refaire une (petite) santé. On trouve aujourd'hui des disques à tous les prix. Certaines raretés peuvent même atteindre plusieurs centaines d'euros. De quoi donner envie d'aller vérifier dans la cave ou le grenier les caisses de disques qui y dorment depuis vingt ans. Il s'y cache peut-être de petits trésors.
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